25 choses à savoir sur la Mazda MX-5

La Mazda MX-5 fête ses 25 ans. Voici une série d’informations sur le roadster japonais. De quoi briller lors du prochain repas de famille !

1. Une idée américaine

Bob Hall est un journaliste américain travaillant pour Motor Trend. C’est lui qui propose à Mazda, en 1976, de concevoir un roadster. Embauché par Mazda USA, il réitère sa demande en 1981 et cette fois, il est écouté !

2. Ca va les chevilles ?

Si Mazda lui a donné un feu vert, c’est parce que dans les années 80, les japonais sont à leur apogée. Ils pensent alors qu’ils sont capables de faire tous les types de voiture et de les faire mieux que les constructeurs établis ! Mazda n’a donc aucun complexe vis-à-vis des roadsters anglais ou italiens qui font jusqu’ici figure de référence.

Ce sentiment de supériorité est alors très répandu. D’ailleurs, à quelques mois près, la MX-5 apparait en même temps que la NSX ou la 300 ZX (qui envisageaient respectivement d’humilier la Ferrari 348 et la Porsche 911 turbo !). Côté Mazda, cette « melonite » donnera aussi l’Autozam AZ-1 et la Xedos/Amanti.

3. Fausse piste ?

En 1985, l’anglais IAD construit un prototype roulant (nom de code « V 107 ».) Il est esthétiquement très proche de la MX-5 de série. Au salon de Tokyo 1987, Mazda dévoile le concept-car MX-04… Qui lui, ne ressemble pas du tout à une MX-5 ! Etait-ce une tentative mort-née de redesign ? Ou bien était-ce pour noyer le poisson ?

4. Le début (1)

La Mazda MX-5 est officiellement dévoilée au salon de Chicago 1989. Une première américaine car Mazda cible avant tout ce marché.

5. Le début (2)

Le constructeur est persuadé que son potentiel en Europe est extrêmement limité. Avec moult négociations, le roadster débarque sur le vieux continent en 1990. Les 500 exemplaires alloués à la France partent en quelques semaines et l’importateur doit supplier le constructeur de lui donner davantage de voitures !

6. Vous payez comment ?

Les premières années, il y a une véritable ruée vers la MX-5. 1990 restera une année record, avec 95 640 unités, dont 35 944 rien qu’aux USA. Là-bas, les concessionnaires sont pris d’assaut. D’après la rumeur, des clients seraient venus avec des valises de cash pour les amadouer.

7. Mazda qui ?

Le plus impressionnant, c’est qu’à la fin des années 80, la notoriété de Mazda est très faible, surtout en Europe (d’où la réticence de la maison-mère à y expédier davantage de MX-5.) Le roadster lui permettra de se faire connaître, en attendant la victoire au Mans.

8. Avant elle…

Le premier cabriolet de Mazda, c’est un dérivé de la RX-7/Savanna « FC ». Lancé en 1988 et commercialisé presque exclusivement aux Etats-Unis, il connaît une carrière confidentielle.

9. Ca ne marchera jamais !

Dans les années 80, Ford prend des parts de Mazda. Pour l’ovale bleu, le projet est trop exclusif (2 places, propulsion…) Il conçoit un projet censément plus grand public : la Capri (traction et 2+2 places), sur base 323.

Lancée en Australie en 1989, elle n’arrive aux Etats-Unis qu’en 1991 (le temps de l’équiper d’airbags.) La MX-5 est alors solidement ancrée et sa demi-sœur souffre de la comparaison. Trop sage, voir trop banale, la Capri est un bide.

10. Comment tu t’appelles ? (1)

« MX-5 » signifie tout simplement « modèle expérimental N°5 ». Un bel exemple de la froideur de l’ingénierie japonaise.

11. Comment tu t’appelles ? (2)

Mazda pense alors que les Américains exigent des modèles avec de vrais noms. La MX-5 prend donc le nom de « Miata ». Désormais, en Europe, les fans désignent leur voiture par « Miata »… Et aux Etats-Unis, les connaisseurs parlent de « MX-5 ». En guise de compromis, l’actuel modèle est vendu outre-Atlantique sous le nom de « MX-5 Miata ». Au Japon, elle s’appelle tout simplement « Roadster ».

12. Essai non transformé

Porté par le succès de la MX-5, Mazda tente de percer dans les coupés. Les MX-3 et MX-6 n’ont guère marqué l’histoire. Idem pour la « Roadster Coupé », une série limitée de MX-5 (NB) coupé.

Le préfixe « MX » a été utilisé sur de nombreux concept-cars. Celui qui annonçait la première Mazda3 portait le nom de « MX Sportif » (NDLA : en français dans le texte.)

13. Toute ressemblance…

Dans Cars 1, Flash McQueen a deux groupies, des jumelles prénommées « Mia » et « Tia »…

14. Talking ’bout my generation

Il existe trois générations de MX-5 : « NA » (1989-1998), « NB » (1998-2005) et « NC » (depuis 2005.) La 4ème est prévue pour bientôt… Pour ceux qui en voudraient une, sachez que la « NB », mal-aimée car moins mignonne, est la moins chère des trois.

15. RC et HC

La NC est disponible en version avec capote souple (dite « roadster coupé ») ou en coupé-cabriolet (dite « hard-top coupé ».) La « RC » est disponible avec un 1,8l et un 2,0l ; la « HC » avec un 2,0l. Mais la RC 2,0l n’est pas disponible en France.

16. Coupé, mais pas loupé

La MX-5 NC HC possède un toit qui se replie derrière les sièges. Le volume du coffre reste identique, capoté ou décapoté. Alors que sur les autres coupé-cabriolets, le toit disparait dans le coffre.

17. La cousine

La MX-5 « NC » repose sur une plateforme raccourcie de RX-8.

18. Le million, le million !

En février 2011, le 900 000e exemplaire est sorti de chaine. Du jamais vu pour un roadster. Depuis, la NC accuse le poids des ans et la production s’effondre. Il faudra sans doute attendre 2015 pour que la barre du million soit dépassée.

19. Inflation 0

En 1990, une MX-5 valait 139 900 francs, soit 21 327 €. Avec l’inflation, cela correspondrait à 32 628€. Or, aujourd’hui, la MX-5 de base est à 24 350 €. En 24 ans, la MX-5 a donc perdu environ un quart de son prix !

20. La vie est belle aux USA

Outre-atlantique, la MX-5 de base est à 23 720$, soit 17 100€.

21. Oh, those Russians…

Contrairement aux idées reçues, les plus gros acheteurs de cabriolets ne sont pas forcément dans les pays chauds. Ainsi, en Europe, le premier marché de la MX-5 est la Russie !

22. Patience récompensée ?

Ce n’est que depuis 2010 que la MX-5 est commercialisée en Chine. Elle y est uniquement disponible en version 2,0l HC, avec boite automatique. Pour autant, comme tous les roadsters, elle peine à trouver un public.

23. MX-5 Cup

Il y a eu plusieurs tentatives de coupe monotype de MX-5. Le principal championnat encore existant est la MX-5 Cup, aux Etats-Unis.

24. MX-5 Jota

Le sport a longtemps été l’apanage des RX-7/RX-8. Grâce à l’anglais Jota, la MX-5 se frotte à d’autres GT. Depuis 2012, il aligne des GT4 « usine » en Britcar. Une version compétition-client est proposée aux écuries. Pour l’instant, personne n’a manifesté d’intérêt.

25. Physique difficile

Il existe quantité de kits pour donner un look de Ferrari ou d’Aston Martin à votre MX-5. La transformation la plus improbable est l’Himiko de Mitsuoka, avec ses traits néo-classiques.

Crédits photos : Mazda, sauf photo 5 (Chicago motor show), photo 10 (Ford) et photo 26 (Mitsuoka)

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