Depuis le mois de juin, la direction du groupe Volkswagen et les syndicats discutent âprement des économies à réaliser pour payer les futures amendes liées au Dieselgate et préparer la transition du diesel vers l’électrique.
Pour les syndicats, les licenciements secs doivent être évités et un compromis pourrait avoir été trouvé grâce aux préretraites. Comme beaucoup de constructeurs automobiles, le groupe Volkswagen emploie plusieurs milliers de baby-boomers qui prendront leur retraite dans les prochaines années. Ces 25 000 départs à la préretraite représenteraient près de 20 % du personnel allemand.
Si les préretraites apparaissent comme un terrain d’entente entre la direction et les syndicats, il reste de nombreux points d’achoppement à régler. La direction du groupe souhaite se débarrasser des deux tiers des 60 000 cols blancs qui travaillent dans les services administratifs, la recherche et développement, les ventes et le marketing. Les syndicats y sont opposés, et ce d’autant plus qu’il est courant pour les chefs d’équipes de production d’être promus dans les postes administratifs mieux payés en cours de carrière.
Les syndicats ont prévu de mettre la pression sur la direction le 20 octobre lors d’une réunion spéciale à laquelle sont invités les salariés et la direction.
Source : Handelsblatt
Source photo : Volkswagen