20 ans déjà : Maserati 3200 GT, la sublime

Belle à se damner

Il semble incroyable de penser que la 3200 GT a vingt ans, tant sa ligne reste indémodable et intemporelle. Mélange idéal de sportivité, de « sensualité » et d’élégance, sans aucune fioriture, la 3200 GT signée Giugiaro a marqué les esprits avec ses fameux feux arrière à LED en forme de boomerang, qui ont fait fantasmer plusieurs générations de puristes. Les Etats-Unis viendront refroidir cette ardeur en rejetant l’homologation des feux, contraignant Maserati à sortir rapidement une version avec des phares plus conventionnels.

La 3200 GT embarquait en son sein le fameux V8 Biturbo Maserati, dérivé de la Shamal et de la Quattroporte, gage d’authenticité maison. Accusant quelques dizaines de chevaux en moins que la cousine 360 Modena sortie peu après – primauté du cheval cabré oblige – la 3200 GT propose malgré tout 370 chevaux et surtout un couple monumental « de camion » de 491 nM, qui lui permettait d’abattre le 0 à 100 en 5’’2 et de pointer à 285 Km/h en v-max. Les deux petits compresseurs soufflant à 2 bars offrent un temps de réponse restreint à 2500 tours/min, garantissant des reprises canon en mode « catapulte ». La boîte robotisée arrive en 2001, mais la belle ne profite pas de la F1 Cambiocorsa Ferrari et la fiabilité fut discutable. Pourvu du strict minimum en électronique et aides à la conduite (ESP connais pas), la 3200 GT se révéla physique à conduire, piégeuse pour les plus téméraires, mais tellement envoûtante grâce à la mélodie rageuse de son moteur.

Photos : wikimedia commons

(7 commentaires)

  1. L’histoire ne s’est pas tout à fait déroulée comme ça, c’est De Tomaso qui sauva la marque en proposant la lignée des Biturbo, dont la 3200 GT en est la dernière (il n’y a pas que le V8 qui provient des « modèles cubiques », même si ça se remarque pour moins facilement pour le reste).
    Les modèles cubiques étaient à la mode aussi dans les années 80, la Biturbo était plutôt dans le coup en fait. Mais les marques de prestige ne se portaient pas aussi bien qu’aujourd’hui, même Porsche. Et après sa longue carrière, évidemment qu’à la fin des années 90, la marque avait besoin d’un nouveau modèle dans l’ère du temps.

    Pour revenir au style des Biturbo d’ailleurs, marrant de voir dans un sens les gens dirent qu’elle est un peu ringarde, tout en trouvant la Série 3 E30 superbe, alors que la première ressemble à la seconde mais dans des proportions bien plus sympa (relativement basse !).
    Une Ghibli II a un super look également, et la Shamal est une sacrée bête.
    Bref, les Biturbo, c’était un bon coup de Maserati et de DeTomaso ! 😉

  2. C’etait surtout une « boite à emmerde »……..
    La fabrication etait desolante, et les pannes à repetition …..une electricité debile avec des court-circuit, à foison , des fuites d’huile….enfin toute la panoplie des italiennes (Ferrari en tete….),
    Et qui ont ouvert grand la porte aux concessions Porsche oû les clients y trouvaient la tranquilité d’usage des allemandes !
    Alors oui elle etait belle…..mais pour rester au garage !!!

  3. AUTO fantastiques par sa ligne et son punch côté moteur coût de l’entretien onéreux plaisir de conduite exceptionnelle pour ce petit bijoux de technologie sous côté pour l’instant a ne pas hésité d’acheter.

  4. Article sommaire, qui n’énonce que des généralités sans même être fichu de donner des information correctes… Comment peut on écrire de telles sornettes ?

    Pour information les turbocompresseurs (et non compresseurs, des IHI TTW9) soufflent au maximum à 15 psi, soit environ 1 bar. C’est probablement dû à la lecture de la jauge à gauche du tableau de bord qui indique une pression entre 0 et 5 bar, stabilisée à 2.5, mais pas de bol, c’est la pression d’huile ça…

    Autre erreur monumentale, il n’y a pas de boîte robotisée sur les 3200GT. La boîte automatique introduite en 2001 est une boîte conventionnelle à convertisseur de couple. Pour ce qui est de la Cambiocorsa, c’est au final très bien que ce ne soit pas celle-ci qui ait été choisie pour la 3200GT tant elle est mauvaise (ceux qui ont conduit des Maserati Coupe GT équipées de cette dernière savent de quoi je parle).

    Cher Monsieur Huerta, il faudrait réviser les fondamentaux. Il ne suffit pas de faire un patchwork de quelques articles lu sommairement ça et là malheureusement.

  5. ..j’ai cessé d’avoir l’oeil concupiscent chez Maserati après la 3500 gt l’A6gc BERLINETTA. Et puis les turbos chez moi ne sont pas obligatoires pour des autos des anciennes générations .
    On ne compare jamais une Porsche avec une Maserati; c’est lui faire un affront !
    si on veut une auto qui ne tombe pas en panne on roule à bicyclette.Pour une ancienne, il reste la 403 moteur indenor. Une auto: si on s’en sert: on passe aux pneus, aux freins etc… sinon on fait de la figuration.

  6. L’une des plus belles autos existantes! Une performance technique avec les ailes d’un seul tenant en aluminium! A tomber… mais tellement traître sur route mouillée.

  7. Et dire que Maserati a trahit cette 3200 GT en la restylant en lui retirant ces feux boomerang qui lui allait si bien pour y mettre des feux « façon Fiat 500 » !

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