20 ans dejà : Light Car Company Rocket

Avec une promesse de légèreté comme nom et Gordon Murray en parrain, la Rocket prend son envol sous les meilleurs auspices. Comme souvent en perfide Albion, le programme est alléchant, les délais flexibles, la finition légère et le cahier des charges pas scrupuleusement respecté. Mais le résultat est efficace et plein de charme. Chris Craft, sans rapport avec le fabriquant américain de canots, est un pilote automobile britannique touche à tout. Du championnat du monde de F1 où il pris part à deux GP en 1971 aux 24h du Mans 1976 ou il finit 3ème en passant par le circuit en Ford Capri, il connaît plusieurs facettes du Sport Auto. La cinquantaine naissante, notre gentleman driver décide de donner corps à un projet d’automobile en associant Gordon Murray, alors directeur technique de l’écurie McLaren. La Rocket voir le jour en juillet 1991, sous la forme d’une biplace aux minimalistes dimensions, seulement 3m51, d’un peu plus de 350kg et motorisée par un tonitruant 5 soupapes par cylindre Yamaha de 143cv. Cette automobile ultralight et sans concession préfigure les Atom et autre Blackbird ou Megabusa. Elle lance les hostilités avec l’utilisation d’un moteur de moto, d’éléments en carbone et de freins Brembo. Fini les accents de Kit Car assemblé au fond du garage avec des morceaux de Cortina récupérés à la casse. Les performances annoncées sont décoiffantes. Un peu plus de 4 secondes pour arriver à 100km/h et 10 secondes pour atteindre les 160km/h, des temps de Ferrari F40, alors la Supercar de référence. La production par contre démarre avec une lenteur extrême, un rythme à la Bristol Cars. En 1994, seuls 6 exemplaires avaient vu le jour et la production totale n’excède pas 50 exemplaires. De quoi faire de  la Rocket  une alternative originale et exclusive aux Ariel et autres Caterham.

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