La LS400 est le fruit d’un long processus sans compromis. Et même si lEurope la regarde avec dédain, Toyota va imposer sa marque au nouveau monde. Avant de conquérir le reste.
Cest en 1983 que Toyota lance le projet Lexus. Létude ne laisse rien au hasard. Le client haut de gamme va être scruté, analysé, décortiqué avant de lui proposer un produit sans faille. Classique et discrète, la LS400 cache une douceur, une qualité de fabrication et un silence de fonctionnement -58dB dans lhabitacle à 100km/h- sans égal. Tout ce que doit comporter un haut de gamme est bien sûr au rendez-vous. Certes, les lignes de la berline sont un tantinet banales, pour ne pas dire pataudes. A sa décharge, la nouvelle Audi V8 n’impressionne pas par son design. Et la future Classe S, déjà dans les cartons, ferait même de la Lexus une sylphide. Les européens ne vont pas être tendre avec elle. Pour lAutomobile magazine « la perfection technique est un chose, le charme, la distinction et la prestance en sont dautres ». De cela, le constructeur nen a cure. Mais lorsque deux consommateurs se plaignent du même défaut, 8000 véhicules sont rappelés. Et ce nest pas le client qui se déplace, mais le technicien qui vient à sa rencontre. La presse américaine est unanime et salue les qualités de la nouvelle venue. Les constructeurs européens de haut de gamme la regarde avec déférenceavant de lausculter sous toutes les coutures. Cest un coup de maître et la haut de gamme japonais va vite simposer outre atlantique. Les clients de la filiale de Toyota sont traités avec tous les égards. Le constructeur sentoure dailleurs de talents de lhôtellerie haut de gamme ou de la joaillerie pour garantir son exclusivité et sa réussite.
20 ans plus tard, Lexus fait incontestablement partie du sérail des constructeurs de haut de gamme. Et les vieillissantes LS400 Dubstyle ou Bososoku témoignent dune reconnaissance à limage des meilleures allemandes
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