Avec des dessous aussi affriolant, la X-021 semble sortir d’une officine artisanale ou de la branche compétition d’un constructeur. Il n’en est rien. Ce châssis et ces doubles triangles sont estampillés Daihatsu. Un constructeur qui certes, sait faire pétiller sa Charade, mais n’est pas non plus le Lotus japonais. Pourtant, plus que la récente Elan, c’est bien cette X-021 qui semble fille d’Hethel. La carrosserie synthétique qui recouvre l’aluminium est de dimension modeste, 3m58, la largeur n’excédant pas 1m66. La définition mécanique est classique. moteur à l’avant et propulsion, avec un 1600 simple arbre à cames de 140cv, qui annonce celui de la Charade G201. Le rapport poids puissance est un très bon 5kg par cheval, grâce à un poids plume de 700kg. Même si l’heure n’est pas au CO² et aux faibles consommations, nul doute que le moderne 1600 et le poids contenu doivent donner de bons résultats en la matière. Et comme la répartition des masses annoncée est de 50:50 et l’empattement court de 2m25, on imagine le roadster vif et agile. Seulement, à Tokyo, l’heure n’est plus aux délires automobiles. L’indice Nikkei plonge depuis 2 ans, et les géniales Figaro, Be-1, Pao et S-Cargo tirent leurs révérences. Les dernières décalées, Beat, en tête, n’auront connu que quelques mois de succès, fauchés par la crise. Le projet X-021 est mort-né. 20 ans après, force est de reconnaître que la proposition n’a guère vieilli. Mais aussi que les constructeurs généralistes ne se sont guère aventurés en terre aussi exclusive.