BMW contre Ford, 50 ans après
– La 2.0L Cup mettait en lice la première génération des Porsche 911 pré-1966. 23 bolides se sont affrontés sur une course ‘d’endurance de 1h30.
– Le Classic Endurance Racing 1 met en lice des GT et protos de 1966 à 1974 et le plateau n°2 des GT et protos pré-1980. Dans le premier plateau, les Lola étaient en force, surtout les T70 MkIII de 1969 dont deux ont terminé sur le podium. Sur le plateau n°2, on pouvait admirer une De Tomaso Pantera de 1974 pilotée par Ralf Kelleners, une Ferrari 512 BB LM et des BMW M1 Procar avec des livrées iconiques (Warsteiner, BASF…), mais la course a été dominée par deux prototypes TOJ à moteur BMW, dont le n°131 BP qui nous gratifiait de beaux retours de flammes )
Classic Endurance Racing
Du 6 en ligne, du V10, du V12 Ferrari ou Jaguar, du gros V8 Hemi…aux 10000 tours, la variété prime ! De la petite Mini Cooper tressautante à la rageuse Cobra Shelby qui vous décolle les tympans en passant par les prototypes du Mans filant à 300 Km/h dans la ligne droite du Mistral, c’est un festival de mécanique qui ravit les yeux et les oreilles, plus que jamais précieux et nostalgique pour les amoureux de l’automobile, alors que le futur s’annonce plus silencieux.Les Dix Mille Tours étaient de retour après une édition 2021 annulée dans un contexte de Covid. 330 voitures de courses se sont succédées réparties dans neuf catégories.
La folie du Groupe C
L’Héritage Touring Cup a permis de revivre les batailles BMW-Ford de la grande époque du championnat d’Europe de Tourisme. C’était le temps des préparateurs, comme Schnitzer, mais aussi l’essor de BMW Motorsport, dont le département compétition a été créé 50 ans plus tôt justement. Mais il n’y avait pas que BMW et Ford, puisque quelques Jaguar XJ à moteur V12 se sont glissées dans le peloton. Duo de Ford Capri RS3100 sur le podium de la course, avec Armand Mille en vainqueur. La 3e place revient à une BMW 3.0 CSL « batmobile » de 19
Les années 90-2000, c’est vintage désormais
La classe Group C Racing regroupait des prototypes des années 80 et début des années 90. La discipline connapit son apogée à la fin des années 80 avec les duels entre Sauber-Mercedes, Jaguar, Porsche, Peugeot, Nissan et Toyota, puis la catégorie va rapidement péricliter avec la règlementation 3.5 L (calquée sur la F1) qui va faire exploser les coûts et faire déserter les marques (bien joué Bernie !)
On ouvait admirer encore une fois la superbe Peugeot 905 Evo 1 ainsi que deux Jaguar Silk Cut avec leur poupe si caractéristique, mais cette année pas de superbe Jaguar XJR-14 LM mauve. Le plateau était plus chiche que par le passé, seules 11 voitures étant sur la grille le dimanche. Dans les deux courses, Michel Lecourt et Raymond Narac ont fait triompher une Porsche 962 C de 1990. A ce moment-là, Porsche ne régnait plus sur a catégorie comme dans le milieu des années 80, mais quelle longévité
Les clubs toujours présents
Le plateau Endurance Racing Legends regroupait des GT et prototypes ayant couru dans les épreuves BPR, FIA GT et Le Mans Series des années 1990-2000. Plateau très varié qui rassemblait une atypique et spectaculaire Panoz Eserante GT1, une Saleen SR7 GT1, une Ferrari 333sp jaune Modena du début des années 90, une Courage C60 en passant par l’Audi R8 du Mans du début des années 2000.
Jean-Pierre Jarier était présent au volant d’une Venturi 400 Trophy, aux côtés de Stéphane Ortelli. David Hart a remporté la course 1 sur la Courage, tandis que Erik Maris a fait parler la puissance et le couple de l’Audi R8 LMP en course 2. Les Classic Endurance et Groupe C empruntaient la ligne droite du Mistra à fond, sans chicane : son garanti
Les rois de la glisse
Les plateaux Sixties’ Endurance (Sports pré-1963 et GT pré-1966) , The Greatest’s Trophy (GT d’endurance d’exception des années 50-60) et Fifties’ Legends (beaucoup d’anglaises Mini Cooper, Ford Cortina Lotus, Triumph, MG…) étaient amusants à observer, car ça glissait et ça tanguait pas mal dans les courbes ! En Sixties Endurance, Shelby a fait parler la poudre avec 9 voitures aux 10 premières places, la victoire revenant à Olivier Galant sur une Cobra Daytona Coupé de 1964. Derrière, ça se bagarrait entre des Porsche 911 2 litres, des Jaguar Type-E et des Alfa Romeo Giulia Sprint GTA !
Les sens en éveil !
Les propriétaires de voitures de collection ont également pu fouler l’asphalte varois lors des sessions non chronométrées. Près de 460 voitures de clubs étaient réunies ce week-end : Corvette, Maserati, Porsche, Cobra, Lotus-Caterham, Mustang…
La part belle revenait aux Américaines avec quasiment toutes les générations de Mustang, des Pontiac GTO, Chevrolet Camaro, Dodge Challenger, etc. Quelques raretés ont été vues aussi, comme une Maserati 3200 GT Spider ou encore une Iso Rivolta Grifo !
Video + bande sonore en automatique, ça devient n’importe quoi !
Information à destination des génies du marketing : C’est idéal pour faire fuir les lecteurs.
Est ce que quelqu’un connait le filtre AdBlock pour ces trucs ?
Pas de VE, pas d’hybride, pas de diesel
?
Beaucoup de concurrents étaient présents au Mans Classic, mais le plateau des groupe C était plus rempli qu’au Castellet.