007 : Quantum Of Destruction

Depuis que Pierce a rangé ses BMW au placard, l’agent secret le plus connu au monde roule exclusivement avec des Aston Martin même si cela n’exclut pas une petite virée en Ford Ka lorsque c’est Olga qui conduit. En 2006, Aston Martin fêtait même cette nouvelle collaboration en donnant les numéros 007 et 009 à ses représentantes officielles aux 24 Heures du Mans, des dossards que les autos de Newport-Pagnell n’ont jamais quitté depuis. Mais contrairement à James, ses montures de course ne parviennent pas toujours à conserver leur intégrité physique…

On était déjà un peu habitué aux soucis depuis que Daniel Craig avait relayé Pierce. Entre sa maladresse chronique pour se servir d’une boite manuelle et le sort que réservait souvent la production à sa DBS de service ( triple tonneau fatal dans Casino Royale, gros accrochages dans Quantum Of Solace ), l’espérance de vie d’une Aston Martin routière confiée aux mains de 007 était réduite à peau de chagrin.

Hélas, ce n’est finalement pas tellement mieux pour ses cousines de course. Après le succès de l’opération GT1 face aux méchantes Corvette, la mission confiée cette année aux matricules 007 et 009 consiste à gagner le classement général des 24 Heures du Mans devant les impitoyables protos Mazout et leurs terribles desseins pleins de grosses particules.

« Q » mijotait donc deux nouveaux gadgets -très voyants- à moteur V12 DBR9 qu’Aston Martin Racing testait pour la première fois au Paul Ricard HTTT à l’occasion des Test Days Le Mans Series. Aux commandes de N°007, l’agent Tchèque Tomas Enge, connu depuis longtemps pour sa pointe de vitesse imparable. Et pour son entêtement. Après avoir réalisé le meilleur chrono absolu, il repartait dans un dernier tour avec la ferme intention de faire encore mieux. Cette ultime boucle se terminait dans le rail du Paul Ricard à presque 300 km/h mais pas d’inquiétude, un espion anglais s’en tire toujours sans aucun bobo.

Hélas, sa monture devra repasser de longues heures par les ateliers de Q pour espérer faire mordre la poussière aux autres à Barcelone dans un peu plus de deux semaines. La scène complète du crash et la mine déconfite du pauvre Tomas Enge sont visibles ici, chez Endurance-series après avoir été capturées par l’œil de Julien Hergault.

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