Si on vous dit « voiture de James Bond », la marque Aston Martin vous vient sans doute à l’esprit. Et pourtant, l’agent 007 a débuté en conduisant une Chevrolet Bel Air Convertible 1957, puis la Sunbeam Alpine Série II Sport dans le tout premier film « James Bond 007 contre Dr No » sorti en 1962 (1963 en France).
Pourtant, l’Aston Martin DB5, puis d’autres modèles de la marque de Gaydon marqueront l’imaginaire des fans de l’agent secret et désormais, sans Aston Martin, ce n’est pas un « vrai » James Bond.
Un temps repoussé à cause de la pandémie de Covid-19, « No time to die » ou « Mourir peut attendre » en français va enfin sortir en salle en novembre prochain. Et on peut dire que c’est une publicité Aston Martin grandeur nature. En effet, quatre modèles vont apparaître à l’écran : l’icône DB5, l’Aston Martin V8, mais aussi deux contemporaines, la DBS Superleggera et l’hypercar Aston Martin Valhalla !
A cette occasion, Aston Martin décline une édition spéciale, la 007 Edition, sur deux de ses modèles. Les deux versions de l’édition spéciale et limitée ont été faites par le département Q, le département personnalisation de la marque.
Références à l’Aston Martin V8 de « Living Daylights »
La Vantage 007 Edition lorgne du côté de la V8 (« Tuer n’est pas jouer » ou « Living Daylights » en 1987). Pour elle, c’est une grille de calandre à l’entourage chromé et noire au milieu, et des rayures jaunes et noires. Pourquoi ces rayures ? Car la V8 de Timothy Dalton disposait de roquettes jaune et de skis latéraux avec les bandes rayés jaunes et noirs. Voilà voilà…
D’ailleurs, en parlant de skis, la Vantage 007 Edition peut recevoir un porte-ski, ainsi que des skis eux-aussi à rayures. La voiture n’est disponible qu’en une seule couleur : Cumberland Grey. L’intérieur pour sa part est recouvert de cuir noir obsidienne et de chrome sombre. Les fauteuils portent, sur leur coque de carbone, une référence au film avec des ouïes de violoncelle (comme celui de Maryam D’Abo dans le film).
D’autres références sont disséminées dans l’habitacle comme une cible sur les palettes de changement de vitesse, ou la fréquence de la police russe dans le film qui se cache au niveau du pare-soleil. Dans l’accoudoir, un dessin reproduit les gadgets de la voiture de Bond. L’Aston Martin Vantage 007 Edition est disponible en automatique ou en boîte manuelle et limitée à 100 exemplaires.
Aston Martin DBS Superleggera comme dans le film
L’Aston Martin DBS Superleggera, qui a donc les honneurs du 25e film de la série, a elle aussi son édition 007. Ici, seulement 25 exemplaires seront créés dans le monde. La voiture ressemble à celle qui est présente dans le film. La carrosserie est peinte en « Ceramic Grey » avec du carbone noir pour le toit, les rétroviseurs extérieurs, le splitter, le diffuseur ainsi que le béquet.
Les jantes couleur noir brillant sont des modèles spécifiques 21 pouces avec branches en « Y ». Un badge chromé « 007 Edition » est placé sur les ailes avants, et sur le spoiler arrière, le logo 007 est apposé. A l’intérieur, les sièges possèdent des surpiqûres rouges, le logo 007 est un peu partout (contre-portes, accoudoir, etc.) et bien évidemment une plaque numérotée identifie l’exemplaire parmi les 25 prévus.
Les livraisons sont prévues pour le premier trimestre 2021. En Angleterre, la DBS Superleggera 007 Edition est vendue à £279,025, tandis que la Vantage 007 Edition est à £161,000.
Galerie des Aston Martin 007 Edition
Notre avis, par Leblogauto.com
Mouais. Voilà sans doute la première réflexion qui nous vient à l’esprit en voyant la Vantage 007 Edition. Un peu de jaune, des décalcomanies pour faire comme si on avait les gadgets…Franchement, on a connu plus inspiré.
La DBS Superleggera est sans doute plus intéressante car elle est la copie (aux badges près) de la voiture du film. L’autre voiture du film, c’est le nouveau Defender qui « prend cher ».
Je suis bien de votre avis. On doit avoir l’air malin en arrivant à Courchevel en Aston Vantage avec les skis jaunes sur la lunette arrière.
Le nombre d’éditions spéciales chez Aston Martin laisse supposer qu’acheter une voiture en configuration catalogue devient très « trendy », le passage par le département Q devenant presque banal.
Je vais vous étonner mais je comprends mieux la Vantage achetée par un youtuber ou un jeune tombé dans l’argent qui ira se faire voir une saison à Courchevel avec son nouveau joujou un peu puéril plutôt que la prestigieuse GT équipée de logos.
Bon, après 3 mois il faut revendre la Vantage que tous les ‘ amis ‘ ont vu à d’autres you tubers moins followés qui feront de même.
Parce que bon, on est loin de l’esprit classe sportive britannique (déjà que j’aime plus leurs planches de bord) même conduite par un Dany Wilde qui l’aurait empruntée.
Sympatoche
?
Ces nouvelles Aston ont le faciès des « Cars » de Walt Disney, on dirait qu’elles ont une une tare, le regard torve ; surtout la petite. Cruel de les mettre aux côtés d’un chef-d’oeuvre. Un client averti dans la concession : « Donnez-moi l’ancienne s’il vous plaît ! »
Ah, je ne suis pas le seul à penser ça. C’était pareil pour la dernière Viper (celle qui n’a pas bien marché) et idem pour la V2 de la Jaguar F-Type (et déjà un peu la V1 phase B), idem pour la plupart des Audi de l’ère Lichte.
Ouais c’est racé, ça en impose, mais ça n’a pas de « vie » dans le regard.
Ces autocollants ne vont pas du tout à l’esprit Aston.
Par contre, les jantes de la Vantage sont superbes.
sinon, chez nous, on pourrait avoir OSS 117 en DS Puretech…
Du moment que ce n’est pas en Alpine !
Pour moi la DBS de Casino Royal, ça représente le summum de l élégance avec la Db5
Mais … il n’y a même pas de sièges éjectables ! Et ça se dit en hommage à James Bond !!!!!!!!!!!! Petits joueurs !