S'il est un constructeur nordique dont l'avenir semble quasiment scellé (ou presque) c'est bien Saab proche de passer notamment sous le contrôle de Koenigsegg une fois la transaction finalisée avec General Motors. A contrario, le flou entoure davantage la cession de Volvo par Ford, le constructeur américain ayant rappelons-le officialisé son intention en décembre dernier. Depuis les rumeurs et élucubrations diverses et variées se succèdent. Faute de candidats réellement crédibles et d'offres acceptables sur le plan financier, Ford a depuis quelques semaines décidé de stopper ou mettre en parenthèses le processus de vente. Toutefois cela n'empêche pas certains bruits de couloir. Après les éventuels repreneurs chinois puis suédois, l'ultime candidat serait un consortium américain.

Car aujourd'hui l'offre la plus crédible et sérieuse reste celle des Chinois de Geely mais dont le montant ne conviendrait pas aux dirigeants de Ford (l'un des obstacles). Selon le Financial Times, un consortium américain serait entré dans la danse. On retrouverait à sa tête Michael Dingman, ancien directeur de Ford et Shamel Rushwin, un ex-salarié des constructeurs Ford et Chrysler.

L'offre proposée se chiffrerait à 1,4 milliard d'euros (contre 1,5 milliard d'euros pour Geely) et le groupe garantirait un plan investissements de plusieurs milliards de dollars étalé sur les prochaines années sans précisions complémentaires.

Avantage qui pourrait peut-être faire pencher la balance en faveur des Américains ? L'assurance du maintien intégral de Volvo en Suède. Mais on est encore loin du ticket d'entrée initialement fixé par Ford soit 6 milliards de dollars (l'achat total de Volvo en 1999 avait coûté au constructeur US près de 6,5 milliards de dollars).

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Source : FT via AP.