Volkswagen juge la F1 trop instable
Le groupe Volkswagen, par la voix de Wolfgang Dürheimer, a fait un point sur sa position actuelle vis à vis de la catégorie reine. Sans surprise, ce n'est pas encore pour tout de suite.
Le groupe Volkswagen, par la voix de Wolfgang Dürheimer, a fait un point sur sa position actuelle vis à vis de la catégorie reine. Sans surprise, ce n'est pas encore pour tout de suite.
Le groupe Volkswagen, par la voix de Wolfgang Dürheimer, a fait un point sur sa position actuelle vis à vis de la catégorie reine. Sans surprise, ce n'est pas encore pour tout de suite.
En 2015, la possibilité d'une arrivée de VAG en Formule 1 a souvent été évoquée. Depuis, et avec l'affaire des diesels truqués, ce serpent de mer semble être enterré pour encore quelques années. Wolfgang Dürheimer, notamment chargé de la gestion sportive au sein du groupe, s'est exprimé sur la situation de la F1 qu'il juge pour l'heure trop instable et changeante : "La Formule 1 n'est pas sur notre agenda maintenant. La situation n'est pas suffisamment prévisible pour faire les investissements requis. Sur le plan des règlements, il y a trop de rumeurs autour des moteurs et des technologies. Avant que vous engagiez l'argent nécessaire, vous devez voir cinq ans de stabilité des règles".
Il pointe ici du doigt les grandes lignes réglementaires de la F1 qui pourraient évoluer d'ici 2017-2018 avec pour objectif de rendre la discipline plus spectaculaire. L'homme fort de Volkswagen estime aussi que les changements à venir à la tête de la direction sont un frein à un potentiel engagement : "Sur l'aspect des propriétaires, il y aussi de grosses questions auxquelles le sport doit répondre. Si vous être une grosse entreprise qui fait de gros investissements, vous attendez d'avoir une influence en place, avec l'assurance que les propriétaires actuels vont durer".
Dürheimer ne fait pas allusion enfin aux économies que devront consentir le groupe avant d'envisager une évolution de son programme sportif qui s'est déjà vu réduit pour cette année 2016. Le WEC justement, qui serait en fait d'après lui plus coûteux pour ses deux marques, Porsche et Audi, que pour une seule écurie de Formule 1 : "La technologie est plus importante qu'en F1 et les niveaux d'investissements sont de ce fait plus importants". Un fait qu'il espère voir évoluer dans le futur vers des coûts revus à la baisse grâce à l'arrivée de nouveaux constructeurs dans une discipline pour l'instant en meilleure forme que la F1.
Source : autocar
Crédit illustration : Bentley
Le groupe Volkswagen, par la voix de Wolfgang Dürheimer, a fait un point sur sa position actuelle vis à vis de la catégorie reine. Sans surprise, ce n'est pas encore pour tout de suite.
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