Baisser la vitesse de 70km/h à 50 km/h, consacrer une des voies aux transports en commun notamment, végétaliser le périph, interdire les poids-lourds en transit font, entre autres, parti des préconisations de la mission d'information et d'évaluation (MIE), qui a rendu fin mai à Anne Hidalgo ses conclusions.
Il faut avant tout "construire cette gouvernance partagée", a plaidé auprès de la presse l'adjoint en charge de l'urbanisme Jean-Louis Missika, convaincu qu'on "peut la mettre en place dès 2019".
"La baisse de la vitesse, on peut le faire très vite si jamais il y a un consensus avec les communes limitrophes et en accord avec l'Etat", a poursuivi M. Missika devant les élus, suggérant même : "ça peut se décider très vite, peut-être même à titre expérimental". Et "pourquoi pas en 2020 ?".
La voie réservée aux transports en commun, covoiturage, voitures propres et véhicules de secours, pourrait "être expérimentée d'abord sur des tronçons du périphérique là ou il y a quatre voies et non pas trois", et ce "dès l'année prochaine", a-t-il précisé, convaincu que "c'est faisable".
Mais pour se faire, "encore faut-il avoir résolu le problème de la vidéo verbalisation et traité le problème avec la Cnil", ajoute l'élu, qui estime qu'"on n'a pas besoin de lancer un programme de grands travaux" pour ça.
La vitesse, c'est une question à régler "avec le préfet de police", qui n'a pas réagi pour l'instant.
Les Parisiens attendent qu'on puisse "réduire et le bruit et l'accidentologie et la pollution de l'air", a estimé lors du débat Paris la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, avant de donner "rendez-vous le 12 juillet pour les ateliers du périphérique".
Un premier "atelier du périphérique" va ainsi se tenir le 12 juillet entre les différents parties prenantes - dont la Ville de Paris et les communes limitrophes - pour entamer un travail sur l'évolution du périph'.
L'avenir du périphérique parisien s'est invité au coeur du débat en vue des municipales de 2020. 1,1 million de véhicules transitent quotidiennement sur cette autoroute urbaine, source de pollutions atmosphérique et sonore pour ses 100.000 riverains.
Par AFP