Vente d'Opel : vers un revirement de taille ?
Dossier GM choisissait officiellement Magna...
Dossier GM choisissait officiellement Magna...
Dossier Opel, suite de nouveau. Alors que la firme au Blitz doit rembourser fin novembre le crédit de 1,5 milliard d'euros débloqué par le gouvernement allemand et qu'une crise de liquidités est avancée pour la période de janvier-février prochain, un énième rebondissement surgit au cœur de l'actualité. Et quel revirement même. Selon divers médias germaniques, le nouveau gouvernement allemand réfléchirait à un autre scénario pour garantir l'avenir du constructeur. Oubliez alors Magna et ses partenaires. Berlin songerait en effet à une nouvelle option : que GM conserve finalement et intégralement Opel. A ne plus rien y comprendre quand, des mois plus tôt, les dirigeants du pays jouaient davantage le "tout sauf GM". Quand on disait que le feuilleton n'était pas encore fini lorsque GM choisissait officiellement Magna...
La cession annoncée du constructeur à l'équipementier austro-canadien Magna et à la banque russe Sberbank est donc de nouveau sujette à caution. Plus encore même puisque le gouvernement allemand change complètement son fusil d'épaule. Des rumeurs indiquent en effet que Berlin réfléchirait à ce que GM conserve entièrement Opel.
Dans le passé le gouvernement allemand avait constamment indiqué sa préférence pour Magna rejetant l'option de voir Opel conservé au sein du giron GM. Depuis les élections législatives ont changé la donné. Le parti libéral désormais au pouvoir avait pour sa part toujours rejeté le projet Magna.
Ceci expliquant sûrement cela. Ajoutez à ceci que la transaction Opel/Magna/Allemagne est dans le collimateur de Bruxelles. Ajoutez également le fait qu'une restructuration entière de GM ne nécessiterait qu'entre 2,5 et 3 milliards d'euros contre les 4,5 milliards d'euros pour le dossier Magna. Et voilà comment tout remettre presque à plat.
"Le nouveau gouvernement réfléchit à nouveau aux décisions qui ont été prises jusqu'ici sur Opel et aux potentielles réserves de la Commission européenne. La conséquence pourrait être qu'Opel reste propriété à part entière de l'américain General Motors", conclut Dirk Pfeil (appelé à occuper le poste de ministre de l'économie) lors d'une entretien accordé au Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans le même temps GM a repoussé de nouveau sa position au 3 novembre. Bruxelles se donne jusqu'au 27 novembre pour étudier le dossier. Conclusion de circonstance : on en reparlera.
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Source : Automotive News et Reuters.
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