Mardi 28 juillet, nouvelle date clef dans l'histoire de l'automobile. La marque au cheval cabré présente sa diva avec "la volonté de rompre avec la gamme précédente". La remplaçante de la vieillissante F430 s'appelle donc 458 Italia. Plus de six décennies après la fondation de la firme par un certain Enzo, la belle se présentera officiellement dans quelques semaines lors du salon de Francfort. Sauf que voilà en pleine période estivale, un coup de chaleur envahit la toile quand cette 458 Italia se dévoile tranchant avec sa devancière. La dernière née adopte en effet un nouveau bloc de 4 499 cm3, le premier moteur V8 à injection directe greffé en position arrière centrale.
En détaillant le communiqué de presse de la firme de Maranello, la température grimpe furieusement à la lecture des diverses données techniques de la berlinette deux places.
La 458 Italia reçoit un V8 dont la cylindrée grimpe à 4,5 l pour une puissance de 570 ch à 9 000 tr/min et un couple de 540 Nm à 6 000 tr/min alors que 80 % du couple est disponible à partir de 3 250 tr/min. Deux "petits" rapports pour gagner encore quelques degrés : 127 ch/ litre et 2,42 kg/ch. Boum. Ceci à mettre en parallèle avec le poids de la diva contenu à 1 380 kilogrammes faut-il évidemment préciser...
Forcément ceci se traduit au moment de chatouiller la mécanique et de caresser la boîte F1 à double embrayage et sept rapports. La 458 Italia revendique 325 km/h en vitesse de pointe et exige 3,4 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Face aux Porsche, R8 et autre Gallardo, la 458 Italia déboule en force, pose sa griffe, mord.
L'augmentation de la puissance et de la cylindrée ne se conjuguent pas quant au niveaux de consommation (13,7 l/100 km) et d'émissions de CO2 (320 g/km de CO2). Ceci pour information, le reste se situant autrement dans une sphère différente. Celle du rêve. Ou du fantasme.
Sur le plan esthétique, la 458 Italia reçoit une calandre centrale avec prises d'air latérales et de petits ailerons montés devant les radiateurs. Ces éléments technologiques offrent de surcroît une charge verticale en augmentation de la vitesse et pouvant se déformer de façon aéro-élastique dans l'optique de diminuer la résistance à travers la réduction d'entrée des radiateurs. Agressive, elle le revendique avec ses optiques étirés et ses lignes acérées contrastant toutefois avec le toit plus "bombé".
Bon, on aurait également pu aborder la nouvelle position de conduite, le nouveau tableau de bord comme le volant ou entrer plus en profondeur dans la partie technique en détaillant le nouveau châssis, le triple échappement central, les nouvelles suspensions, l'utilisation de carbone et de magnésium, etc, etc, mais non, place aux images.
"Ce nouveau modèle constitue une synthèse de créativité, passion, style et innovation technologique", attaque le constructeur dans son communiqué de presse. Les lecteurs ont la parole pour donner leur accord, ou pas, avec Ferrari.
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Source : Ferrari.