Un nom, plusieurs autos : Splash
Splash, c'est avant tout une onomatopée qui symbolise l'éclaboussure. C'est aussi le nom de plusieurs modèles et concept cars. Avec à chaque fois une justification différente pour leur nom.
Splash, c'est avant tout une onomatopée qui symbolise l'éclaboussure. C'est aussi le nom de plusieurs modèles et concept cars. Avec à chaque fois une justification différente pour leur nom.
C'est en 1988 qu'apparaît pour la première fois ce nom sur une automobile. C'est à Ford qu'en revient l'honneur, pour un original concept car. La Splash est une voiture pour les djeuns par les djeuns. Cet engin a en effet été dessiné par quatre étudiants, fraîchement embauchés par Ford. La réflexion tourne autour du thème aquatique, avec un véhicule qui peut s'adapter à des sports nécessitant d'aller sur la plage. En conséquence, le Splash est une quatre roues motrices et son intérieur est imperméable. Une auto avant tout destinée aux moins de 25 ans, destinée à donner une image fraîche et amusante à la marque. Le nom fut par la suite repris sur une version du pick-up Ranger.
En 2004, c'est le Suisse Rinspeed qui présente à son tour une Splash. Celle-ci est la première voiture amphibie sur hydrofoil. Présentée comme tous les concepts Rinspeed au salon de Genève, elle est capable d'atteindre une vitesse de 80km/h (45nuds) sur l'eau lorsqu'elle est sur hydrofoil est 50km/h (28nuds) la configuration "standard". Jamais à court d'idées, Frank Rinderknecht a même battu le record de vitesse pour la traversée de la Manche en voiture amphibie. Les vagues l'ont empêché d'atteindre la vitesse maxi autorisée par la technique mais a tout de même battu le record, en mettant 193 minutes entre Sangatte et Calais.
En 2006, nouveau concept Splash, l'uvre de Suzuki. Pourquoi ce nom ? Parce qu'il symbolise le bruit que fera la version de série lorsqu'elle arrivera sur le marché. Traduire en clair, un pavé dans la mare, sur le marché des minis. Ce concept préfigure donc assez fidèlement (volume général, optiques arrière) la citadine de la marque qui reprend ce nom et qui fut présentée au salon de Francfort en 2007.
Synergie oblige, la Splash est comme celle qu'elle remplace (la Wagon R+) conçue en collaboration avec GM. Soit dit en passant, l'ancien Wagon R+ connu en Europe était la version XL au Japon. En effet, celle que nous connaissions ne rentrait pas dans la catégorie des midgets. En conséquence, il existe un Wagon R format de poche chez les nippon (ce qui explique le "+" dans le nom européen). Quant au modèle que nous connaissons, il est toujours vendu au Japon sous le nom de Suzuki Solio mais aussi dans une extraordinaire variante badgée Chevrolet MW, à la calandre imposante et au airs de minivan américain. Encore un exemple des accords GM-Suzuki (le MW étant vendu dans le réseau Suzuki). Bref, refermons la parenthèse. Après le duo Suzuki Wagon R+/Opel Agila est donc apparu un nouveau duo, Suzuki Splash/Opel Agila. La cousine Germanique a donc gardé son nom. Cela dit, celui de la Splash semble un peu présomptueux, la puce n'ayant pas révolutionné le marché ni atteint des chiffres de ventes mirobolants. Le raz-de-marée annoncée n'est donc pas là. A moins qu'en Inde Ou en Chine
Splash, c'est avant tout une onomatopée qui symbolise l'éclaboussure. C'est aussi le nom de plusieurs modèles et concept cars. Avec à chaque fois une justification différente pour leur nom.
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