Le monde des supercars a toujours été peuplé de spécimens exotiques, et l’électrification a encore décuplé le phénomène, l’exploitation de motorisations à batteries étant un art moins complexe, à priori, que celui de la motorisation thermique de haut niveau.
On ne pense pas souvent à la Slovénie lorsque l'on parle des supercars, mais pourtant la marque fondée par le pilote automobile slovène Aljoša Tushek est apparue pour la première fois en 2012 lorsqu'elle a dévoilé la Renovatio T500 au salon Top Marques de Monaco. Depuis lors, Tushek a déménagé ses opérations de Slovénie vers l'Autriche et s'est rebaptisé Tushek & Spigel. Plus récemment, en 2018 et 2019, ont été présentées les TS900 Racer Pro et TS900 Apex hybrides !
Et voici qu’ils reviennent, cette fois-ci avec l'Aeon, qui ne cache pas ses ambitions : « nous ne voulons pas pas seulement rivaliser, nous voulons dominer » et "redéfinir" le monde de supercars, rien que ça.
L’Aeon est présentée en deux versions : une variante électrique, offrant une puissance de…2535 chevaux, pour un poids qui serait seulement de 1600 kilos, ce qui donne un impressionnant rapport puissance/poids de 1,7:1. De quoi rabattre le spoiler des Pininfarina Battista et autres Rimac Nevera, mais que veulent encore dire ces chiffres ?
Les réfractaires au tout électrique peuvent sinon se reporter sur l’Aeon H qui combine un V8 avec un moteur électrique pour créer un groupe motopropulseur hybride rechargeable. La puissance reste impressionnante avec 1930 ch. C'est 600 chevaux de moins que l'E, cependant, le poids retombe à 1480 kg, ce qui signifie que son rapport puissance/poids est encore meilleur, à 1,3 kilo par cheval vapeur.
Côté design, c’est spectaculaire mais on a l’impression d’avoir déjà vu cela à maintes reprises. L’avant est très typé sport-prototype Hypercar, avec un séparateur de flux, des déflecteurs, un capot en flèche et des passages de roues proéminents. On est intrigué par les flancs et les soubassements latéraux de l’hypercar qui présentent un design assez complexe signe en effet d’un travail aérodynamique poussé.
On remarque enfin, sans avoir de vue arrière précise, qu’il n’y a pas de gros spoiler à l’arrière, ce qui apporte de la fluidité et de l’homogénéité à l’ensemble. Aérodynamisme mobile, effet de sol ? Selon le communiqué, d'autres facteurs de performance, tels que « l'aérodynamisme révolutionnaire » de l'Aeon, ses spécifications de performance et bien d'autres encore seront révélés au cours des prochaines semaines. À l'intérieur, Tushek indique que le modèle se concentrera sur la création d'une expérience personnalisée pour chaque acheteur.
Il ya tout de même plus de chances de la croiser dans un jeu vidéo que sur la route...
Tushek, d'où ça vient ? Et bien ce constructeur de supercars a déjà 10 ans d'existence et ambitionne de prendre le leadeship du monde des hypercars avec une Aeon qui, en version 100% électrique, promet plus de 2500 chevaux. Tiens donc, les capacités de batterie et d'autonomie n'ont pas été évoquées )
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