Toyota et Isuzu mettent fin à leur alliance capitalistique.
Toyota et Isuzu ont annoncé mettre fin à leur alliance capitalistique à la suite de l’arrêt des ventes de diesels en Europe par le premier.
Toyota et Isuzu ont annoncé mettre fin à leur alliance capitalistique à la suite de l’arrêt des ventes de diesels en Europe par le premier.
Le partenariat remonte à 2006 quand Toyota prit une participation de 5,89 % dans le constructeur Isuzu pour développer conjointement un moteur 1,6 litre diesel pour les modèles européens du géant japonais. Depuis l’abandon du diesel par Toyota au profit des motorisations hybrides, la fin du partenariat devenait évidente, surtout à l’heure où Toyota restructure ses activités.
Le géant japonais a accéléré la supervision de ses coûts, y compris les investissements dans d’autres sociétés. Toyota n’abandonne pas pour autant entièrement le diesel et poursuit le développement de camions et de bus diésélisés avec sa filiale Hino Motors. Cette dernière multiplie néanmoins les projets pour développer des offres hybrides.
C’est un coup dur pour Isuzu qui doit chercher un nouveau partenaire. C’est le seul grand producteur japonais de véhicules utilitaires sans partenaire. Mitsubishi Fuso Truck and Bus est détenu à 89,29 % par Daimler et UD Trucks (anciennement Nissan Diesel) est une filiale de Volvo Group.
Selon les analystes, il sera difficile pour un petit constructeur comme Isuzu de survivre à lui seul à long terme. Isuzu avait signé le partenariat avec Toyota après avoir mis fin à un partenariat de 35 ans avec General Motors. Il reste encore à Isuzu un accord signé en juillet 2016 avec Mazda pour développer la prochaine génération du pick-up Isuzu D-Max/Mazda BT-50.
Toyota et Isuzu ont annoncé mettre fin à leur alliance capitalistique à la suite de l’arrêt des ventes de diesels en Europe par le premier.
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