Suite au RBS confirme son partenariat jusqu'en 2010". Oui, certes, mais une à une, les banques se retirent de la F1. Une situation qui va continuer, à en croire Marc Surer, ancien pilote de F1.
Suite au retrait d’ING, principal sponsor de l’écurie Renault, la Royal Bank of Scotland (RBS) a indiqué la semaine dernière la fin de son partenariat financier avec Williams pour la fin de la saison 2010. Sur le site officiel de Williams, c'est le verre à moitié plein : "RBS confirme son partenariat jusqu'en 2010". Oui, certes, mais une à une, les banques se retirent de la F1. Une situation qui va continuer, à en croire Marc Surer, ancien pilote de F1.
Les banques ont modelé la F1
ING a financé Renault à hauteur de 65 millions de dollars depuis l'année 2007, constituant ainsi plus de la moitié des apports extérieurs du team français. Sans compter le sponsoring ds grands prix d'Australie et de Belgique, et les affiches publicitaires présentes sur plus de 14 circuits... ING a imposé son nom sur la F1. Idem pour la banque Credit Suisse, qui s'est retiré en janvier, après 7 ans d'implication aux cotés de BMW-Sauber.
Les banques ont (trop) d'argent
John Mann, membre du parlement britannique, a qualifié d'insouciant le comportement de la RBS vis à vis de l'écurie Williams. John Mann a notamment critiqué RBS sur ses manières de faire, arguant que la banque "emploie, à coups de millions de dollars, des vedettes comme Sir Jackie Stewart pour distraire les invités durant les Grands Prix, ce qui illustre bien un comportement irresponsable, avec de l'argent dont les banques ne savent que faire...".
Il est l'or ! L'or de s'en aller...
Marc Surer lui aussi y va de son commentaire. "A cause de la crise financière, l'image des banques ne colle plus avec celle de la F1" explique t-il. "la fête est fini, toutes les banques vont s'en aller, mais comme la F1 a survécu au départ des marques de cigarette, elle survivra au départ des banques". Outres les raisons financières, ce sont bel et bien les conséquences sur l'image des banques qui poussent, petit à petit, les établissements à se retirer. La F1 est un luxe, comment le justifier en temps de crise ? Ce contexte pourrait ainsi ouvrir la porte à de nouveaux sponsors, plus viables ? plus sains ? plus raisonnables ? Renault serait actuellement en discussion avec des financements indiens.
Suite au RBS confirme son partenariat jusqu'en 2010". Oui, certes, mais une à une, les banques se retirent de la F1. Une situation qui va continuer, à en croire Marc Surer, ancien pilote de F1.
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