La voilà donc, la voiture la plus chère du monde, ex devrais-je écrire puisque celle qui lui subtilise la couronne, la Bugatti Veyron, trône à quelques dizaines de mètres de là, dans le hall principal. La Saleen S7, elle, est reléguée dans l'annexe, avec les petits constructeurs locaux, en face des savants cosinus de l'université de Keio venus exposer l'Eliica. Saleen débarque au Japon par la petite porte via la société Blue Flame, distributeur de pièces hautes performances pour les américaines. Et finalement c'est mieux ainsi, car on peut plus facilement s'en approcher et examiner le soin apporté à la fabrication, qui rappelle le sur mesure des Hot Rodders, comme d'ailleurs le rouge Candy Apple et les jantes chromées typiquement US.
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La voilà donc, la voiture la plus chère du monde, ex devrais-je écrire puisque celle qui lui subtilise la couronne, la Bugatti Veyron, trône à quelques dizaines de mètres de là, dans le hall principal. La Saleen S7, elle, est reléguée dans l'annexe, avec les petits constructeurs locaux, en face des savants cosinus de l'université de Keio venus exposer l'Eliica. Saleen débarque au Japon par la petite porte via la société Blue Flame, distributeur de pièces hautes performances pour les américaines. Et finalement c'est mieux ainsi, car on peut plus facilement s'en approcher et examiner le soin apporté à la fabrication, qui rappelle le sur mesure des Hot Rodders, comme d'ailleurs le rouge Candy Apple et les jantes chromées typiquement US.
L'intérieur en cuir beige et alu brossé est de très grande qualité pour une voiture de course civilisée. Sous la vitre de custode, on distingue les superstructures compliquées du V8 7 litres double turbo de 750 chevaux, que l'on scrute sous un autre angle à travers la dentelle de l'arrière, au dessus des quatres sorties d'échappement et de l'extracteur en carbone. Les performances sont ahurissantes, si l'on en croit les chiffres fournis par Saleen. Le 0-60 mph (équivalent au 0-100 km) est avalé en 2,8 s, et le 0-160 km/h-0 en 10.9 s. Ils ne prennent même pas la peine de mentionner la vitesse maxi, bien au-delà des 300 km/h. En accélération, c'est mieux qu'une Enzo, une Carrera GT ou une Pagani Zonda. Un dragster avec l'air conditionné.
La S7, immense, n'a pas l'élégance calculée d'une supercar italienne, ni ne respire l'efficacité implacable d'une Porsche Carrera GT mais elle dégage un charme puissant et extraverti. Plutôt qu'un top model, c'est une pin-up qui en appelle aux émois d'adolescent, et devant laquelle il est difficile de prendre du recul. Même le prix en yens, affiché sans complexe, a trop de chiffres pour être réellement compris et replonge dans la rêverie: 89.250.000.
Pour retourner sans dommages à la réalité, il faut passer par un palier de décompression: ce sera la Saleen S281, sa voisine de stand, ma première rencontre avec la nouvelle Ford Mustang. Elle aussi importée au Japon, elle y est la bienvenue, la Mustang étant une des américaines favorites des amateurs nippons. Bon vent à Saleen au pays du Soleil Levant.
La voilà donc, la voiture la plus chère du monde, ex devrais-je écrire puisque celle qui lui subtilise la couronne, la Bugatti Veyron, trône à quelques dizaines de mètres de là, dans le hall principal. La Saleen S7, elle, est reléguée dans l'annexe, avec les petits constructeurs locaux, en face des savants cosinus de l'université de Keio venus exposer l'Eliica. Saleen débarque au Japon par la petite porte via la société Blue Flame, distributeur de pièces hautes performances pour les américaines. Et finalement c'est mieux ainsi, car on peut plus facilement s'en approcher et examiner le soin apporté à la fabrication, qui rappelle le sur mesure des Hot Rodders, comme d'ailleurs le rouge Candy Apple et les jantes chromées typiquement US.