Le constructeur californien qui se targue d’être le seul constructeur « Made in America » prévoit de produire 500 000 voitures en 2018 soit six fois sa production annuelle de 2016. Autant dire qu’il va falloir mettre les bouchées doubles, triples. Le constructeur prévoit d’automatiser la ligne de production de la future Model 3 grâce aux forces vives de Grohmann Engineering à la fin de l’année 2016. Mais il faut quand même des hommes sur le terrain et la pénurie d’ingénieurs spécialisés dans la production automobile oblige Tesla à lorgner de l’autre de la frontière californienne, le Mexique.

Avec dix-neuf usines automobiles sur son territoire, le Mexique offre un pool d’ingénieurs aux compétences reconnues et rodés aux entreprises internationales. Ce n’est pas la première fois que l’industrie automobile américaine emploierait des ingéneirus mexicains, mais jusqu’à maintenant c’était au cas par cas. Selon Doug Patton, le président de SAE international, association des ingénieurs automobiles, c’est cependant la première fois qu’un constructeur américain prévoit de recruter des ingénieurs mexicains en masse.

Pour le vice-président responsable de la production, Peter Hochholdinger, ce sera un retour vers le passé. Ancien d’Audi, il avait mené le lancement de l’usine de la marque allemande à Puebla au Mexique.

Source : Reuters

Source photo : Tesla