Alors que l'Hexagone a été particulièrement secoué au début de l'été face à la gronde des taxis contre la start up qui n'en finit plus de grossir. L'investissement s'effectuera via l'intermédiaire du Tata Opportunities Fund (TOF), lequel gère les placements du conglomérat indien dans les entreprises privées.
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Alors que l'Hexagone a été particulièrement secoué au début de l'été face à la gronde des taxis contre Uber Pop et les VTC, le conglomérat indien Tata a annoncé mercredi dans un communiqué qu'il allait investir une somme "significative" dans la start up qui n'en finit plus de grossir. L'investissement s'effectuera via l'intermédiaire du Tata Opportunities Fund (TOF), lequel gère les placements du conglomérat indien dans les entreprises privées.
Fait notable, c'est la première fois que TOF investit dans une entreprise dont le siège n'est pas en Inde. Si le communiqué ne précise pas le montant de l'investissement, les médias indiens évoquent quant à eux une fourchette comprise entre 75 et 100 millions de dollars US.
Rappelons que Uber propose ses services en Inde depuis deux ans. Ces derniers sont disponibles dans 18 villes indiennes avec 150 000 chauffeurs enregistrés. Selon ses chiffres, la société peut s'enorgueillir d'une croissance mensuelle de 40%. Fin juillet, Uber a annoncé un investissement massif d'un milliard de dollars pour poursuivre son expansion en Inde, le pays constituant son premier marché à l'étranger, hors États-Unis.
Reste que la société a connu des débuts laborieux dans ce pays. En décembre 2014, les autorités de New Delhi ont interdit à la société de voiturage d'opérer dans la capitale indienne, après l'accusation de viol d'une passagère de 25 ans par un conducteur. Le département des Transports de la capitale «a interdit toutes les activités de services de transport par Uber avec effet immédiat», indiquait alors le communiqué des autorités. Il avait été notamment reproché à l'entreprise américaine de ne pas avoir vérifié les antécédents du suspect, déjà arrêté pour une agression sexuelle trois ans auparavant.
A la suite de cette affaire, le gouvernement de la ville de New Delhi a retiré la licence du groupe. Alors que la compagnie avait repris son service en janvier 2015 après avoir déposé une nouvelle demande de licence, début juin une demande préalable à son développement a essuyé un refus.
Selon le Wall Street Journal, la valorisation d'Uber, entreprise non cotée en Bourse, atteindrait 50 milliards de dollars après un dernier tour de table en juillet qui lui aurait rapporté environ 1,0 milliard de dollars. Le journal US précise également que le groupe Microsoft et le bras armé du groupe de médias indien Bennett Coleman & Co ont d'ores et déjà investi dans la société.
D'après les informations rapportées par le magazine Bloomberg, Microsoft aurait investi 100 millions de dollars dans Uber début août. En juillet le groupe informatique annonçait avoir revendu à Uber sa technologie permettant de capturer l'imagerie jusqu'alors présentée sur le service Bing Maps. Uber avait préalablement manifesté son intérêt sur secteur et s'était notamment positionné en tant que potentiel repreneur pour la division Here de Nokia avant de se retirer des enchères. Une centaine d'employés ont alors été transférés de Microsoft à Uber.
Sources : Tata, WSJ, AWP
Crédit Photo : Uber
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Alors que l'Hexagone a été particulièrement secoué au début de l'été face à la gronde des taxis contre la start up qui n'en finit plus de grossir. L'investissement s'effectuera via l'intermédiaire du Tata Opportunities Fund (TOF), lequel gère les placements du conglomérat indien dans les entreprises privées.