Tata menace de délocaliser la production de la microcar Nano...
Le torchon brûlait déjà en début d'année entre Tata et les propriétaires des terres sur lesquelles a été bâtie l'usine en raison d'une violation de leurs droits fonciers. L'affaire qui semblait s'être tassée ne l'était nullement. Une nouvelle mèche allumée par les "contestataires" à l'implantation du site industriel a contraint Ratan Tata à utiliser les grands mots. Avec le chantage comme remède ultime ?
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Le torchon brûlait déjà en début d'année entre Tata et les propriétaires des terres sur lesquelles a été bâtie l'usine en raison d'une violation de leurs droits fonciers. L'affaire qui semblait s'être tassée ne l'était nullement. Une nouvelle mèche allumée par les "contestataires" à l'implantation du site industriel a contraint Ratan Tata à utiliser les grands mots. Avec le chantage comme remède ultime ?
Les manifestations devant l'usine de production de la Tata Nano prennent de l'ampleur et commencent sérieusement à agacer le milliardaire Ratan Tata. Les représentants du groupe ont ainsi menacé de ne pas produire la Nano sur le site en question (Bengale occidental dans l'est de l'Inde) si la situation ne s'améliorait pas. En clair si les paysans expropriés (ou aux indemnisations misérables, quand elles ont été versées...) ne la "mettaient pas en veilleuse" pour parler un tantinet trivialement. Voiture low-cost ? Rachat de terre ultra low-cost ?
"C'est au peuple du Bengale et de Calcutta de décider si nous sommes désirables ou si nous sommes acceptés dans une entreprise citoyenne" s'est exprimé Ratan Tata martelant (d'ou le terme de chantage) que "si les manifestations ne cessaient pas, nous serions contraints à nous aller pour produire ailleurs". Léger détail financier : le groupe a d'ores et déjà investi plus de 350 millions de dollars (environ 236 millions d'euros) dans la construction du site industriel qui doit débiter 250 000 Nano par an...
Le torchon brûlait déjà en début d'année entre Tata et les propriétaires des terres sur lesquelles a été bâtie l'usine en raison d'une violation de leurs droits fonciers. L'affaire qui semblait s'être tassée ne l'était nullement. Une nouvelle mèche allumée par les "contestataires" à l'implantation du site industriel a contraint Ratan Tata à utiliser les grands mots. Avec le chantage comme remède ultime ?