Après la faillite de Saab, et alors que la vente de Spyker était encore en discussions, la maison mère SWAN se devait de trouver rapidement une issue. Finalement, la marque de voitures de sport sera conservée, et la holding reprendra son nom initial, fermant l'épisode suédois.

Faillite de Saab, mise sous administration de CPP qui produit les C8 Aileron, problèmes financiers... La situation de SWAN était plus qu'incertaine ces derniers mois, et l'objectif initial de la direction est donc de stabiliser le volet financier. Le but est d'étaler les diverses dettes en accord avec les créanciers, pour éviter une mise en faillite.

SWAN avait ainsi annoncé avoir débloqué des fonds d'une ligne de crédit auprès de GEM Equity pour son financement direct. A présent, un accord a été trouvé avec les principaux créanciers (Tenaci, Epcote et Gemini Investment) pour convertir les prêts en parts de capital, avec un valeur fixée à 0,50€ la part. Un arrangement devra toutefois être trouvé entre ces différents acteurs, car cette proposition amène Victor Muller à plus de 30% du capital. Ce qu'il ne souhaite pas car cela l'oblige selon la loi locale à proposer un rachat de toutes les parts...

Après la faillite de Saab, SWAN a finalement choisi de ne plus vendre Spyker. Une vente qui était déjà largement compromise. La société va ainsi changer à nouveau de nom pour redevenir Spyker N.V., tournant la page de Swedish Automobiles N.V. Un accord a été trouvé avec CPP pour le rachat de certains outillages, pièces ou véhicules en cours de production pour reprendre la production de la C8 Aileron à Zeewolde. Par ailleurs, le constructeur espère au sein de la reprise de son activité finaliser le lancement du SUV D8 Peking-to-Paris.

Lors de la prochaine assemblée des actionnaires il sera enfin proposé de nommer M. Martin E. Button comme président du conseil de surveillance de la société.

Source : SWAN