Suzuki Solio 2011
par Pierre-Laurent Ribault

Suzuki Solio 2011

A la seule vue de la photo de la Suzuki Solio, présentée hier à Tokyo, il serait facile de conclure que Suzuki vient de rajouter un micromonospace kei de plus à sa gamme, entre le Palette. Il ne faut pas se fier aux apparences... La Solio n'est pas un kei.

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A la seule vue de la photo de la Suzuki Solio, présentée hier à Tokyo, il serait facile de conclure que Suzuki vient de rajouter un micromonospace kei de plus à sa gamme, entre le Wagon R, le MR Wagon et la Palette. Il ne faut pas se fier aux apparences... La Solio n'est pas un kei.

Trop long, trop large, le double de la cylindrée maximale pour pouvoir rentrer dans la catégorie kei, le Solio représente une nouvelle tentative de Suzuki pour appliquer le concept du tout petit monospace à la catégorie supérieure. Suzuki avait déjà tenté la chose avec le Wagon R Wide, largement exporté au-delà des frontières de l'archipel japonais, en particulier en Europe comme Suzuki Wagon R+ et sous l'identité Opel Agila, du temps où Suzuki était marié avec GM, et plus récemment avec le Wagon R destiné au marché indien.

Avec 3710 mm de longueur et 1620 mm de largeur, le Solio a des dimensions plus généreuses que la réglementation kei ne l'autorise. La motorisation est le 1,2l DOHC VVT couplé à une transmission CVT comme sur la Swift dont le Solio reprend également la plateforme. Suzuki veut en faire la prochaine voiture des utilisateurs habitués à la praticité du Wagon R mais qui veulent une motorisation un peu plus confortable et de l'espace en plus, ou bien à l'inverse celle des possesseurs de minivans type Serena ou Stepwgn qui veulent quelque chose de plus compact sans retomber dans le minimalisme des kei.

Outre l'utilisation optimale de l'espace intérieur héritée du savoir-faire de Suzuki avec le Wagon R et ses dérivés, la Solio dispose de portes arrières coulissantes automatiques de grande ouverture, une caractéristique appréciée au Japon où les places de parking sont particulièrement exiguës.

Disponible en trois niveaux de finition et 2 ou 4 roues motrices, la Solio est vendue au Japon entre 1.382.850 yens (12700 euros)  et 1.747.200 yens (16000 euros). Si la Solio est pour l'instant réservée au marché japonais, où Suzuki lui a fixé un objectif étonnamment bas de 12.000 exemplaires par an, il ne serait pas surprenant de la voir s'attaquer à des marchés d'export. Suzuki a par ailleurs annoncé que la Solio serait fournie en OEM à Mitsubishi à hauteur de 800 voitures par mois, dans le cadre d'un accord qui emmêle un peu plus le sac de nœuds que constitue les liens entre constructeurs japonais.

Source : Suzuki

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A la seule vue de la photo de la Suzuki Solio, présentée hier à Tokyo, il serait facile de conclure que Suzuki vient de rajouter un micromonospace kei de plus à sa gamme, entre le Palette. Il ne faut pas se fier aux apparences... La Solio n'est pas un kei.

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