Sans doute échaudé par son partenariat éphémère avec SAIC, Ssangyong avait choisi de placer sa priorité vers les Etats-Unis, quitte à se contenter d’importer ses véhicules en Chine. Mais la dure réalité mène aujourd’hui le constructeur à revoir ses plans. L’implantation aux Etats-Unis est complexe et onéreuse : gamme aujourd’hui peu adaptée, mises à jour techniques nécessaires, coût d’implantation du réseau…

Et donc la Chine revient aujourd’hui au centre des préoccupations. La marque y dispose déjà d’un réseau, son nom est connu, ses véhicules sont compatibles… Ne reste plus qu’à trouver un partenaire. Ce qui est en cours, puisque des discussions sont déjà engagées. Il faudra toutefois convaincre les autorités quant à la présence d’un nouveau constructeur et l’ajout d’une usine sur un marché tendu et déjà soumis à des problématiques de surcapacité.

Concernant le projet américain, il ne semble pas réellement annulé. Mais reporté. Le temps pour Ssangyong de renouveler ses modèles les plus imposants, et donc adaptés au marché ?

Source : Reuters