Ssangyong ne va pas bien, pas bien du tout. Les ventes du constructeur en Corée pour le mois de novembre on plongé de 63% par rapport à l'année précédente, un chiffre qui donne le tournis. Ssangyong est essentiellement en cessation de paiement, et a annoncé que les salaires de décembre ne seraient pas payés. Pour sauver Ssangyong, il faut désormais que quelqu'un mette la main au coffre, vite, et le gouvernement coréen, par l'intermédiaire de la Korean Development Bank, principal créditeur de Ssangyong, et SAIC, le groupe chinois actionnaire majoritaire du constructeur, se regardent en chiens de faïence.
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La banque refuse de bouger tant que SAIC ne met pas la main à la poche d'abord à hauteur de 320 milliards de Won (175 millions d'Euros), et SAIC a annoncé qu'il ne lâcherait rien sans une restructuration radicale éliminant la moitié des effectifs de Ssangyong, ce que les puissants syndicats refusent catégoriquement.
L'activité de Ssangyong est arrêtée depuis maintenant trois semaines et une délégation de SAIC est à Séoul pour parlementer avec le gouvernement. Jusque-là, chacun est resté sur ses positions. L'agonie de Ssangyong en bande annonce d'un film catastrophe de l'industrie auto mondiale ?
Ssangyong ne va pas bien, pas bien du tout. Les ventes du constructeur en Corée pour le mois de novembre on plongé de 63% par rapport à l'année précédente, un chiffre qui donne le tournis. Ssangyong est essentiellement en cessation de paiement, et a annoncé que les salaires de décembre ne seraient pas payés. Pour sauver Ssangyong, il faut désormais que quelqu'un mette la main au coffre, vite, et le gouvernement coréen, par l'intermédiaire de la Korean Development Bank, principal créditeur de Ssangyong, et SAIC, le groupe chinois actionnaire majoritaire du constructeur, se regardent en chiens de faïence.