Cette Nissan Sylphy, on ne la connait pas chez nous. Certains l'ont sans doute croisée en voyageant en Asie ou au Moyen-Orient, ou même encore en Amérique du nord où elle est vendue sous l'appellation de Sentra.

La Sylphy est renouvelée et présentée au Salon de Shanghai. Esthétiquement, elle conserve le même esprit que son prédécesseur et ressemble plus à une évolution qu'à une révolution. La face avant par exemple conserve globalement la même forme. Les feux s'étirent et le bas du bouclier est retravaillé pour plus de dynamisme.

De profil, on notera cette coquetterie de style avec un trait noir sur le montant arrière qui l'affine, faisant "flotter" le pavillon. La malle arrière voit les feux être là aussi totalement redessinés mais toujours débordant largement sur les ailes.

Intérieur

En revanche, à l'intérieur, c'est entièrement repensé et renouvelé. Finie la console très horizontale, Nissan dote sa Sylphy d'un tableau de bord qui semble pousser en avant la partie centrale. Cette dernière est chapeautée par l'écran tactile 8 pouces. A souligner, les compteurs restent analogiques. Ils sont de part et d'autre d'un écran 7 pouces pour toutes les informations utiles de la voiture.

La Sylphy s'adresse à des pays à la qualité des routes aléatoire. L'électronique réagit aux bosses rencontrées pour appliquer de légers coups de frein et limiter les soubresauts. On retrouve cette technologie même sur "nos" Nissan pour éviter un tangage excessif par exemple. Comme toutes les Nissan, la nouvelle Sylphy dispose des alertes collision, freinages d'urgence, alerte d'angle mort, etc.

Côté moteur, la Sylphy conserve le HR16DE qu'elle avait déjà mais ce dernier est dans sa spécification la plus récente. A la clé pour le 4 cylindres 1,6 l essence, un gain de 0,3 l/100 km (bien aidé par un coefficient de traînée de 0,26) à 4,9 l/100 km selon les normes MIIT chinoises. Le MR16DDT (1,6 l turbo) devrait aussi être reconduit.