Sans avoir véritablement besoin d'un lifting, la Mercedes Classe-S s'offre néanmoins pour sa quatrième année une petite révision. Histoire d'aligner son aspect avec celui des autres modèles de la gamme, la Classe-E en particulier. Ainsi, on repère rapidement les nouveaux feux avant et arrière, avec triple signature lumineuse à l'avant, et effet cristal à l'arrière. Les boucliers sont également revus, avec plus de dynamisme à l'ordre du jour. Sauf pour la version Maybach qui ajoute au contraire un peu plus de chromes, et intègre un discret monogramme dans sa calandre. Cette dernière sera désormais différente selon les motorisations, trois double barrettes chromées horizontales pour les 6 et 8 cylindres, et avec en prime les barres verticales chromées elles aussi pour le V12. Y compris pour les modèles AMG.
A bord de la Classe-S, les évolutions sont également discrètes. Il y a d'abord le double écran qui fait face au conducteur. Une configuration quasi-inchangée, mais désormais abritée sous une dalle de verre unique. Avec donc à la clé un effet de continuité renforcé entre les deux zones de 12,3 pouces chacune. Désormais à trois branches, le volant ajoute à ses multiples boutons les petites commandes tactiles apparues sur la Classe-E. Elles doivent permettre de piloter le système d'info-divertissement sans lâcher le volant. La commande centrale reste néanmoins d'actualité, avec molette et surface tactile.
Et pourtant, on pourrait presque le lâcher ce volant de la Mercedes Classe-S. Avec l'évolution des aides à la conduite détaillées dans notre précédent sujet, et pour évolution principale une gestion contextualisée de la régulation de vitesse.
Dès lors, on pourra sans doute mieux encore profiter du confort de cette grande berline, qui propose une nouvelle vision des modes de "conduite", avec la nouvelle fonction Energizing. On ne touche pas ici aux paramètres du châssis ou du moteur, mais aux paramètres de confort de l'habitacle. Soit climatisation, diffusion de parfum, chauffage (ou ventilation) des sièges, massage, ambiance lumineuse (64 teintes) ou musicale (merci au son Burmester). Et un total de six programmes à choisir selon son humeur : Fraîcheur, Chaleur, Vitalité, Joie, Bien-être, Remise en forme. Les classiques modes de conduite restent néanmoins disponibles en parallèle.
Nouvelles motorisations essence et diesel
Les principales nouveautés annoncées en matière de motorisations concernent pour le moment les V8 essence et 6 cylindres diesel. Deux V8 essence sont proposés sur la nouvelle Mercedes Classe-S. Chez AMG tout d'abord, avec une S63 qui adopte le V8 4.0 en remplacement du 5.5. Avec un gain de puissance qui passe de 430 kW / 585 ch à 450 kW / 612 ch. Pour un couple identique de 900 Nm. Et une consommation officielle de 8,9 l/100 km (203 g/km de CO2) avec son système de coupure de cylindres. Il est associé à la transmission Speedshift MCT à 9 rapports et à la transmission intégrale 4Matic+.
Hors version AMG, le nouveau V8 M176 de 4.0 délivre ici 345 kW / 469 ch et 700 Nm. Il marque le retour de l'appellation S560. Cette dernière uniquement dotée de la transmission intégrale 4Matic est homologuée à 195 g/km de CO2. Ou 209 g/km en version Maybach.
Du nouveau pour le diesel également, avec désormais deux versions : S350d et S400d. A transmission intégrale uniquement, ces deux modèles reçoivent le 6 cylindres en ligne OM656 de 3.0. Il développe 210 kW / 286 ch / 600 Nm pour la S350d, et 250 kW / 340 ch / 700 Nm pour la S400d. Avec des consommations normalisées enregistrées à 5,5 et 5,6 l/100 km, soit 145 et 147 g/km en ce qui concerne les émissions de CO2.
On attend par la suite des nouvelles des versions dotées du 6 cylindres en ligne essence. Mais aussi de la version hybride rechargeable qui devrait porter son autonomie en électrique à 50 km.
Mercedes-Benz Classe-S et Mercedes-Maybach Classe-S
Mercedes-AMG S63 et S65
Source : Mercedes