Sergio Marchionne : l'intérêt de Fiat pour Opel "demeure"
Épisode les déclarations hier de responsables politiques italiens c'est au tour de Sergio Marchionne de rappeler la position de son groupe. L'intérêt "demeure".
Épisode les déclarations hier de responsables politiques italiens c'est au tour de Sergio Marchionne de rappeler la position de son groupe. L'intérêt "demeure".
Épisode Fiat Vs Magna dans le rachat définitif d'Opel nouveau numéro. Alors que le constructeur italien vient officiellement de se rapprocher de Chrylser outre-atlantique, son appétit de poussée industrielle ne peut s'arrêter en si bon chemin avec un objectif fixé à un niveau mondial de production oscillant autour des 5,5 millions d'unités par an. En clair donc, Sergio Marchionne ne tire pas encore un trait sur la possibilité d'arracher Opel à son concurrent numéro un Magna jusqu'alors en très bonne position pour finaliser la transaction auprès de General Motors. Après les déclarations hier de responsables politiques italiens c'est au tour de Sergio Marchionne de rappeler la position de son groupe. L'intérêt "demeure".
"Notre intérêt demeure, mais tout ne dépend pas de nous", s'est donc exprimé Sergio Marchionne en marge d'une réunion de travail. Le responsable de Fiat tient ainsi à se remettre au centre du jeu alors que l'opération n'est pas encore techniquement et financièrement close selon les déclarations mêmes des dirigeants de GM et des responsables politiques allemands, lesquels aimeraient bien pouvoir sauvegarder davantage d'emplois que ceux actuellement promis dans le dossier Magna. Fiat dispose ainsi toujours d'une ligne de crédit de plus d'un milliard d'euros qu'il pourrait tirer.
Ce dans l'absolu car bien s'il souhaite s'imposer comme un futur géant mondial en terme de production, aucune déclaration d'amélioration de son offre initiale n'est encore parvenue sur le bureau des décideurs. Alors ? "Nous avons présenté un projet industriel intelligent et logique. Nous sommes prêts à reprendre les discussions si le gouvernement allemand le souhaite", poursuit Sergio Marchionne. Bref pas de précisions claires. Berlin continue de clamer que la porte n'est pas fermée. Sergio Marchionne précise être d'accord pour s'asseoir de nouveau à la table des négociations. La partie de poker menteur continue.
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Source : Ansa.
Épisode les déclarations hier de responsables politiques italiens c'est au tour de Sergio Marchionne de rappeler la position de son groupe. L'intérêt "demeure".
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