Comme quoi, il ne faut jamais désespérer dans la vie ... C'est l'Espagne et plus particulièrement le constructeur automobile Seat, qui nous le rappellent aujourd'hui.

Au cours des six derniers mois, le groupe espagnol a réintégré un peu plus de 300 anciens salariés qui avaient dû être licenciés de ses usines de Martorell (Catalogne) et de la Zona Franca à Bracelone.

Il est vrai que la filiale espagnole de Volkswagen a renoué un an plus tôt que prévu avec les bénéfices. En 2007, Seat a dégagé un bénéfice net de 170 millions d’euros, après avoir accusé une perte de 49 millions d’euros un an plus tôt.

Les « heureux élus » avaient pu « bénéficier » fin 2005 d'un plan de départs volontaires visant à réduire de moitié les effectifs des deux usines.

Sur un total de 645 départs – incluant très certainement des retraites anticipées ou mesures incitatives de ce type – 370 personnes s'étaient engagées personnellement avec l'entreprise pour qu'en cas de jours plus prometteurs, cette dernière les réintègre, sous réserve de voir leur indemnisation minorée.

Au mois d'avril, une vingtaine d'autres salariés pourraient être également réembauchés.

Car Erich Schmitt, le président de Seat, a annoncé vouloir porter les ventes de la marque à plus de 800 000 unités en 2018 (contre 431 000 en 2007). Ce chiffre pourrait être dépassé si les conditions étaient réunies pour que Seat puisse produire en Chine, en Amérique du Sud et, par la suite, en Russie, où la marque est déjà présente.

Il a confirmé par ailleurs que 600 000 véhicules par an seraient produits sur le site de Martorell d’ici à 2018.

Sources : L'Expansion, Ccfa, Ats