Le salon de Pékin a fermé ses portes dimanche dernier. Les chiffres donnent le tournis: 1200 exposants, 700 000 visiteurs, un hall flambant neuf de 160 000m², une bonne centaine de nouveautés, des dizaines de mannequins... Il y a 20 ans, c'était très différent.
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Le salon de Pékin a fermé ses portes dimanche dernier. Les chiffres donnent le tournis: 1200 exposants, 700 000 visiteurs, un hall flambant neuf de 160 000m², une bonne centaine de nouveautés, des dizaines de mannequins... Il y a 20 ans, c'était très différent.
Déjà le lieu: un bâtiment dévolu d'ordinaire aux foires agricoles. Côté voitures, pas de concept-car multicolores ou de supercars délirantes. La Xiali est la star du salon. Pour la couleur, c'est gris ou gris comme aujourd'hui chez Opel.
Pas un seul constructeur étranger. Shanghai-VW était alors l'unique joint-venture. Sur le stand Hong Qi, pas de SUV; une rigide berline d'inspiration soviétique voisine avec une Audi 200 (?!)
Il n'y a pas beaucoup de visiteurs. De toute façon, les particuliers ne peuvent pas acheter de voitures, quand bien même ils auraient l'argent pour. En 1988, la Chine se réforme timidement. Exemple de cette ouverture: cette délégation de pilotes de l'US Air Force, sur lesquels les hôtesses se ruent. Mais un an plus tard, place Tienanmen, les étudiants allaient découvrir les limites de cette libéralisation...
Le salon de Pékin a fermé ses portes dimanche dernier. Les chiffres donnent le tournis: 1200 exposants, 700 000 visiteurs, un hall flambant neuf de 160 000m², une bonne centaine de nouveautés, des dizaines de mannequins... Il y a 20 ans, c'était très différent.