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par Bernard Fournol

Retromobile 2018: Ferrari 250 GT Berlinetta SWB

Née en 1959, la 250 GT SWB marie élégance et sportivité. Rares et hors de prix, ces Berlinetta sont pourtant venues en meute à Rétromobile.

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Seul 167 de ces berlinettes ont éte produites de 1959 à 1962. Dessinée par Pininfarina, carrossée par Scaglietti, cette 250 est élaborée sur un châssis court, le fameux « passo corto » ou "Short Wheel Base" de 2m40. C’est une voiture compacte, comparable en longueur à une Classe A ou une série 1 de 2018. Mais elle est large comme une Fiat 500 et incomparablement plus basse que toutes ces voitures à 1m27. Le poids dépasse de peu la tonne.  L’ensemble est trapu, racé et élégant. Les dessous sont aussi désirables que la présentation. Le V12 Colombo de 250 cm3 de cylindrée unitaire, soit 3 litres, gavé par 3 Weber double corps développe 240cv.  Le freinage fait un grand pas en avant avec l’adoption de 4 disques assistés Dunlop. Côté châssis, la Ferrari conserve ses archaïsmes avec un ressort semi elliptique à l'arrière.

La 250 SWB sera disponible en version route, en acier et compétition, en aluminium. Sur cette dernière, qui pèse moins d’une tonne, la puissance grimpe à 260, voire 280cv.

La première série produite de 1959 à 1961 compte 64 exemplaires dont 19  versions routières en acier et 45 versions compétition en alu. La seconde série, 1961-1963 compte 68 modèles en acier contre 24 en alu.

La dizaine de modèles présents dans les allées de Rétromobile permet de jouer aux jeu des 7 différences. Sur les versions "compétition",  sans pare chocs, des prises d'air servant au refroidissement des freins sont visibles sous les clignotants avant. Les vitres des portières sont en Plexiglas.

S’agissant d’une fabrication artisanale, on retrouve logiquement des évolutions d’un modèle à l’autre. Lunette arrière, entrées et sorties d’air verticales, emplacement du bouchon d’essence, présence de phares additionnels Marchal ou encore taille du volant rendant chaque 250 GT unique.

Cette Ferrari est également une des plus chères. De 8 millions pour une caisse acier à 12 millions pour une "competizione" en alu. Des prix stratosphériques, qui rendent la SWB hors de portée du plus grand nombre.

Crédit photo LBA

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Née en 1959, la 250 GT SWB marie élégance et sportivité. Rares et hors de prix, ces Berlinetta sont pourtant venues en meute à Rétromobile.

Bernard Fournol
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Bernard Fournol

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