Renault:nouveau suicide au Technocentre de Guyancourt
Triste nouvelle, et ce d'autant plus que le cas n'est pas isolé : un salarié du Technocentre Renault à Guyancourt, agé de 44 ans s’est donné la mort le 24 janvier sur son lieu de travail.
Triste nouvelle, et ce d'autant plus que le cas n'est pas isolé : un salarié du Technocentre Renault à Guyancourt, agé de 44 ans s’est donné la mort le 24 janvier sur son lieu de travail.
Triste nouvelle, et ce d'autant plus que le cas n'est pas isolé : un salarié du Technocentre Renault à Guyancourt, agé de 44 ans s’est donné la mort le 24 janvier sur son lieu de travail.
C’est malheureusement le quatrième suicide en deux ans et demi sur le site, une personne ayant également mis fin à ses jours le 20 octobre dernier.
Certains salariés se trouvent dans des situations personnelles difficiles, qui semblent aggravées par la pression et le stress au travail, estiment les syndicats et le personnel.
Mardi 30 janvier, le rassemblement organisé par les syndicats CGT et SUD a réuni plus de 500 travailleurs, très émus, qui souhaitaient ainsi rendre un hommage à leur collègue. Beaucoup parmi eux discutaient des conditions de travail qui se dégradent, du «Contrat 2009» mis en avant par le PDG de Renault, Carlos Ghosn.
Les mesures mises en place en vue de réduire les coûts, impliquent des charges accrues pour des effectifs en diminution. La fatigue et le stress semblent être ainsi devenus des compagnons de tous les jours.
La direction de Renault estime quant à elle que le Technocentre est comme une petite ville de 12 000 personnes, et que le nombre de suicides rentre dans la moyenne des statistiques. Si la phrase peut stupéfier, il n'est pas de rassurant de savoir que le même type d'argument est également mis en avant dans d'autres grands groupes français confrontés à la même situation.
Selon les syndicats, la direction aurait même demandé à l’encadrement de vérifier si tout le monde revenait bien après les vingt minutes de pause consacrées au rassemblement.
Tous les secteurs semblent concernés, jusqu’au service médical où 5 infirmières ont démissionné. Leur remplacement semble d’ailleurs rencontrer des difficultés. Malgré des demandes répétées, la direction ne prévoit pas de créer un poste supplémentaire pour épauler l’unique assistante sociale du site.
D'après les élus du personnel, la direction arguerait également du fait qu'il est impossible de distinguer les raisons professionnelles des raisons familiales. Certes, mais où est la cause, où est la conséquence ? De plus, les syndicats estiment – à mon avis à juste titre - que le choix du lieu de travail pour mettre fin à ses jours n’est pas aussi anodin que la direction voudrait bien le laisser entendre.
Si l'externalisation et la sous-traitance de plusieurs secteurs inquiètent les salariés, la direction affirme au contraire que le site a été choisi pour développer les 26 nouveaux modèles de Renault et qu'il n'est pas question de réduire les effectifs.
Sources : Le Parisien, Syndicats Renault
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