Renault : réunion extraordinaire du conseil d'administration ce jour
par La rédaction

Renault : réunion extraordinaire du conseil d'administration ce jour

C'est un nouveau volet dans l'affaire de pseudo espionnage industriel chez Renault qui va s'ouvrir dans l'après-midi. Se tiendra en effet une réunion extraordinaire du conseil d'administration avec la présentation de deux rapports d'audit sur "les graves dysfonctionnements internes" (dixit le ministre de l'industrie) dans le management du groupe. Des têtes devraient alors sauter, ou pas. Ces hauts cadres démissionnés, Patrick Pelata en tête, ne le seront de tout façon pas avant la prochaine assemblée des actionnaires du groupe le 29 avril. Une assemblée qui sera logiquement animée quand viendra aussi sur la table l'épineuse question du montant des sommes à verser aux trois cadres injustement accusés et licenciés (une enveloppe  globale de 11 millions d'euros a été suggérée)...

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C'est un nouveau volet dans l'affaire de pseudo espionnage industriel chez Renault qui va s'ouvrir dans l'après-midi. Se tiendra en effet une réunion extraordinaire du conseil d'administration avec la présentation de deux rapports d'audit sur "les graves dysfonctionnements internes" (dixit le ministre de l'industrie) dans le management du groupe. Des têtes devraient alors sauter, ou pas. Ces hauts cadres démissionnés, Patrick Pelata en tête, ne le seront de tout façon pas avant la prochaine assemblée des actionnaires du groupe le 29 avril. Une assemblée qui sera logiquement animée quand viendra aussi sur la table l'épineuse question du montant des sommes à verser aux trois cadres injustement accusés et licenciés (une enveloppe  globale de 11 millions d'euros a été suggérée)...

Il y a quelques semaines déjà Patrick Pelata avait remis sa démission entre les mains du patron Carlos Ghosn. Une démission refusée pour ne pas ajouter de la crise à la crise.

On voit mal en revanche aujourd'hui comment des têtes ne pourraient pas tomber et des membres de l'état-major du constructeur payer les errances d'une "affaire" traitée à la légère.

Comme l'ont déclaré le ministre de l'industrie et François Baroin, il ne serait pas illogique que des cadres payent au prix fort le prix de leur échec, ce qu'un rapport pointe joliment comme "un réaménagement de la gouvernance". Oui, l'inverse serait étonnant, en effet...

Restera alors à savoir si les personnes incriminées seront invitées à prendre la porte ou s'ils feront l'objet d'une mesure disciplinaire pouvant au plus fort déboucher sur leur éviction. Il faudra aussi alors établir concrètement la chaîne des responsabilités après que la lumière a été faite sur la succession des incompétences avérées.

On évoque ci et là plusieurs cadres dans le viseur en sus de Patrick Pelata : Christian Husson (directeur juridique), Jean-Yves Coudriou (DRH des cadres) et Rémi Pagnie (directeur de la sécurité). Une chaîne des responsabilités qui ne remonterait donc pas tout en haut de l'organigramme.

On attendra également de connaître ce que contient l'autre rapport tentant de décrypter les réels acteurs et manipulateurs dans cette histoire rocambolesque espionnage industriel. Rappelons qu'aujourd'hui seule Dominique Grevey, l'ancien monsieur sécurité chez Renault, est mis en examen. Il sera du reste prochainement entendu par la justice et aurait quelques révélations croustillantes à faire.  A suivre donc.

Un barbouze là. Des "lampistes" ici. Une affaire qui n'en était pas une. L'image de Renault n'en sortira clairement pas indemne dans ce qui va rester comme une triste affaire de corne-cul...

Pour relire les précédents épisodes, cliquez ici.

Source : JDD et AFP.

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C'est un nouveau volet dans l'affaire de pseudo espionnage industriel chez Renault qui va s'ouvrir dans l'après-midi. Se tiendra en effet une réunion extraordinaire du conseil d'administration avec la présentation de deux rapports d'audit sur "les graves dysfonctionnements internes" (dixit le ministre de l'industrie) dans le management du groupe. Des têtes devraient alors sauter, ou pas. Ces hauts cadres démissionnés, Patrick Pelata en tête, ne le seront de tout façon pas avant la prochaine assemblée des actionnaires du groupe le 29 avril. Une assemblée qui sera logiquement animée quand viendra aussi sur la table l'épineuse question du montant des sommes à verser aux trois cadres injustement accusés et licenciés (une enveloppe  globale de 11 millions d'euros a été suggérée)...

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