Renault-Nissan : toutes les options ouvertes pour Ghosn
Alors que fin mars, éventuelle fusion entre Renault et son partenaire japonais Nissan, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a tenu à s'exprimer sur le sujet lundi dans le cadre d'un entretien accordé au quotidien japonais Nikkei.
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Alors que fin mars, l'agence Bloomberg avait laissé entendre que des discussions étaient actuellement menées en vue d'une éventuelle fusion entre Renault et son partenaire japonais Nissan, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a tenu à s'exprimer sur le sujet lundi dans le cadre d'un entretien accordé au quotidien japonais Nikkei.
S'exprimant sur l'évolution de la structure de l'alliance, le patron de Renault-Nissan a alors déclaré que « toutes les options étaient ouvertes ». Ajoutant qu'il souhaitait « trouver des solutions » d'ici 2022.
« Je ne laisse aucune option de côté, mais je n'en privilégie aucune. Nous ne sommes pas fixés sur une solution », a ainsi tenu à préciser Carlos Ghosn. Ajoutant : « il serait juste de dire que toutes les options sont sur la table. Certaines sont plus probables que d'autres, du fait de la sensibilité » ... politique du dossier.
Si les deux entités ont d'ores et déjà indiqué souhaiter un renforcement de leur alliance, le dossier est suivi comme du lait sur le feu par l'État français, qui détient 15 % de Renault, mais aussi par les autorités japonaises. Un contexte aussi complexe que sensible qui fait dire au patron de Renault-Nissan que les différentes parties doivent « simplement trouver la solution qui est acceptable par tous ».
Selon le Nikkei, Carlos Ghosn veut parvenir à « trouver des solutions » d'ici 2022, date à laquelle son mandat à la tête de Renault prendra fin. Il n'est pas totalement irraisonnable de penser que cette opération figure en bonne place dans les objectifs prioritaires que lui a fixés l'Etat avant son départ.
En février dernier, s'exprimant dans le cadre d'un entretien accordé à l'AFP, l'homme fort de Renault avait d'ores et déjà déclaré que « tout était sur la table » au sujet d'éventuelles modifications des niveaux des participations croisées entre les partenaires. Ajoutant qu'aucun tabou, aucun interdit n'étaient de mise.
Rappelons que l'alliance regroupe actuellement des entités distinctes liées entre elles par des participations croisées. Renault détient ainsi 43 % de Nissan, tandis que le japonais possède 15 % du groupe au losange. En 2016, Nissan a pris en 2016 une part de 34 % de son compatriote Mitsubishi Motors.
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Alors que fin mars, éventuelle fusion entre Renault et son partenaire japonais Nissan, le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a tenu à s'exprimer sur le sujet lundi dans le cadre d'un entretien accordé au quotidien japonais Nikkei.