Renault, Nissan et Mitsubishi d’une seule voix sur l’importance de l’Alliance
Alors que le doute, voire les inquiétudes, planent sur l’avenir de l’alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi – suite notamment aux conséquences de l’affaire Ghosn - les dirigeants des constructeurs tentent désormais de rassurer.
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Alors que le doute, voire les inquiétudes, planent sur l’avenir de l’alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi – suite notamment aux conséquences de l’affaire Ghosn - les dirigeants des constructeurs tentent désormais de rassurer.
A l’occasion de la rencontre jeudi à Tokyo entre le nouveau PDG de Renault, Jean-Dominique Senard et les directeurs généraux de Mitsubishi et de Nissan, les trois dirigeants ont réaffirmé l'importance de leur alliance à trois. Une position que le patron de Mitsubishi Osamu Masuko a souhaité mettre en avant. S’exprimant devant des journalistes après une réunion de près de deux heures entre les trois hommes.
La question de la fusion pas évoquée
Hiroto Saikawa, le directeur général de Nissan, a indiqué pour sa part que la question d'une fusion entre sa société et Renault n'avait pas été évoquée. L’épineux dossier concernant la présidence de Nissan n’aurait pas été à l’ordre du jour si l’on en croit ses propos. Histoire de ne pas parler d’entrée des choses qui fâchent et de laisser le « meilleur » pour la fin ?
Reste que le sujet est au cœur de tous les esprits et exacerbe les tensions déjà latentes entre Renault et Nissan, alors que la destitution de Carlos Ghosn oblige les partenaires à nommer un nouveau patron pour diriger l’Alliance.
L’Alliance ne serait pas en danger affirmait Saikawa en janvier
Début janvier, s’exprimant dans le cadre d’un entretien accordé à l’AFP, Hiroto Saikawa, désormais patron de Nissan avait soutenu dur comme fer que le partenariat Renault-Nissan n’était « absolument pas en danger ». Et ce, alors même que l’Alliance est soumise à d’importantes turbulences suite à l’arrestation et la mise en détention de Carlos Ghosn, l’épineuse question de la répartition des pouvoirs entre les deux constructeurs surgissant à nouveau au grand jour à l’occasion de cette affaire. Saikawa assurant par ailleurs être « en contact quasi quotidien » avec Renault.
Une alliance basée sur l’autonomie de chacun
« La valeur de l’alliance en elle-même vient du travail au jour le jour, basé sur le respect de l’autonomie de chacun des groupes », avait alors tenu à souligner Hiroto Saikawa, s’exprimant en marge d’un événement de la fédération patronale japonaise Keidanren. Ajoutant que « ce travail, cette énergie, cette direction » n’étaient « en rien affectés », et ce, « même dans la situation actuelle ».
« Dans ce sens, que ce soit chez Renault, Nissan ou Mitsubishi Motors », qui a rejoint l’Alliance en 2016, « rien n’a changé » estime Hiroto Saikawa. Argumentant ainsi ses propos assurant que la structure ne serait pas sur la sellette.
« Personne ne veut arrêter ou ralentir les choses, nous devons au contraire les accélérer » avait-t-il au contraire ajouté.
Sources : Reuters, AFP
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Alors que le doute, voire les inquiétudes, planent sur l’avenir de l’alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi – suite notamment aux conséquences de l’affaire Ghosn - les dirigeants des constructeurs tentent désormais de rassurer.