Renault : dialogue social, prérequis au prêt de 5 Mds pour Le Maire
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souhaité mardi que la direction de Renault mène un dialogue social constructif sur l'avenir des sites du groupe, notamment dans le Nord, pour valider le prêt garanti par l'Etat de 5 milliards d'euros dont le constructeur a besoin.
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souhaité mardi que la direction de Renault mène un dialogue social constructif sur l'avenir des sites du groupe, notamment dans le Nord, pour valider le prêt garanti par l'Etat de 5 milliards d'euros dont le constructeur a besoin.
Pas de signature du prêt tant qu'il y aura blocage du dialogue
Si le processus de dialogue social "est engagé de manière constructive et transparent, je signerai le prêt garanti de 5 milliards d'euros. Si ce n'est pas le cas et que je vois qu'on est dans une situation de blocage, il faudra poursuivre la discussion", a affirmé le ministre sur RTL.
Tout dépendra de la manière dont Renault engagera le dialogue
Le constructeur automobile, en difficulté, a annoncé la semaine dernière un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros, et un prêt bancaire de 5 milliards d'euros auquel l'Etat doit apporter sa garantie.
"Je souhaite pouvoir le débloquer bientôt parce que Renault a besoin de cet argent pour se reconstituer", a ajouté M. Le Maire, ajoutant que "tout dépendra de la réunion d'aujourd'hui (mardi) et de la manière dont Renault va engager ce dialogue social".
Réunion sur l'avenir du site de Maubeuge
Le ministre de l'Economie reçoit à 10H30 les représentants syndicaux du site Renault de Maubeuge (Nord), les élus locaux et le président de Renault Jean-Dominique Senard pour évoquer l'avenir de ce site.
Dans le cadre de son plan d'économies, le groupe envisage de transférer la production des utilitaires électriques Kangoo sur son site de Douai - environ 2.900 employés - , à environ 70 km de Maubeuge, qui hériterait d'une nouvelle plateforme.
Ces propos de Bruno Le Maire interviennent alors que l’intersyndicale a dénoncé mercredi « l’absence totale de dialogue social » à l’usine d’assemblage d’utilitaires Renault à Batilly (Meurthe-et-Moselle). En parallèle, trois syndicats envisagent des procédures judiciaires pour non-respect des consignes sanitaires émises par le groupe et délit d’entrave à l’exercice du droit syndical.
Elisabeth Studer avec AFP
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Pour résumer
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a souhaité mardi que la direction de Renault mène un dialogue social constructif sur l'avenir des sites du groupe, notamment dans le Nord, pour valider le prêt garanti par l'Etat de 5 milliards d'euros dont le constructeur a besoin.