Renault-Nissan v.s. l'Etat : les administrateurs indépendants soutiennent Ghosn
Le ton n'en finit pas de monter entre l'Etat français et l'Alliance Renault-Nissan. Chacun avance ces pions et le dernier mouvement est à mettre au crédit de l'Alliance.
Le ton n'en finit pas de monter entre l'Etat français et l'Alliance Renault-Nissan. Chacun avance ces pions et le dernier mouvement est à mettre au crédit de l'Alliance.
Le ton n'en finit pas de monter entre l'Etat français et l'Alliance Renault-Nissan. Chacun avance ces pions et le dernier mouvement est à mettre au crédit de l'Alliance.
Les administrateurs indépendants de Renault se sont fendus d'un communiqué officiel. Le sujet en est évidemment les droits de votes doubles que l'Etat a fait adopter après la loi Florange et qui causent, selon Carlos Ghosn (et Nissan), un déséquilibre au sein de l'Alliance. "Les administrateurs indépendants de Renault n'entendent en rien polémiquer sur les déclarations qui peuvent être faites sur l'avenir du groupe. Le conseil considère cette alliance comme essentielle pour la pérennité de Renault et l'adoption des droits de vote doubles de nature à la déstabiliser".
Habituellement discrets, les 10 administrateurs indépendants (*) ont donc décidé de soutenir le PDG face à l'Etat, actionnaire principal du constructeur; le contraire eut été tout de même étonnant. Emmanuel Macron, Ministre de l'Economie, n'a pas encore réagi mais il devrait encore appeler chacun à conserver son rôle comme il l'a fait la semaine dernière par rapport au PDG Carlos Ghosn.
(*) Mme de La Garanderie, Mme Sourisse, Mme Blair (femme de l'ex-PM), M. Belda, M. Thomas, M. Desmarest, M. Garnier, M. Lagayette, M. Riboud et M. Ladreit de Lacharrière.
Source : Le Figaro, illustration : Ministère/Renault (modifiée par le blog auto)
Le ton n'en finit pas de monter entre l'Etat français et l'Alliance Renault-Nissan. Chacun avance ces pions et le dernier mouvement est à mettre au crédit de l'Alliance.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.