3 versions, 3 puissances
Cette Radford reprend d’ailleurs en partie la base technique de la nouvelle Emira mais, par sa livrée rouge et blanche, rend hommage aux Lotus de compétition de la fin des années 1960. Trois versions de la voiture seront construites. Il y aura une Type 62-2 Classic, une aux couleurs Gold Leaf et une version avec la non moins mythique livrée noir et or John Player Special, sachant que les variantes Gold Leaf et John Player Special incluront des roues plus grandes, une aérodynamique améliorée, un meilleur refroidissement et plus de puissance.
La Type 62-2 utilise le V6 de 3,5 litres suralimentés des autres Lotus. Il sera proposé à 430 chevaux en "Classic" Type 62-2, 507 chevaux en Gold Leaf grâce à des améliorations sur les bielles, les pistons et les arbres à cames et même 600 chevaux en JPS avec un kit aéro spécifique et des freins carbone. De quoi taquiner le chrono en Time Attack à coup sûr.
Ces moteurs seront couplés à une boîte manuelle à six vitesses ou à une transmission automatique à double embrayage à sept vitesses, à l'exception de la John Player Special, qui sera proposée exclusivement avec le DCT. La puissance sera envoyée uniquement aux roues arrière et toutes les Type 62-2 sont équipés d'un différentiel arrière à verrouillage électronique.
Light is right, conforme à l'esprit
La Type 62-2 est construite à l'aide d'un cadre en aluminium collé et riveté, et les panneaux de carrosserie sont en matériau composite de carbone. Le composite de carbone constitue à peu près tous les panneaux de carrosserie de la voiture, y compris les doubles ailerons à l'arrière de la voiture. L'objectif était de s'assurer que le Type 62-2 soit aussi légère que possible, et Radford revendique un poids à sec inférieur à 1 000 kilogrammes.
Cette 62-2 n’a pas été développée par n’importe qui, puisque c’est le champion du monde de Formule 1 2009 Jenson Button qui s'est chargé de peaufiner les réglages. Le pilote britannique est d’ailleurs associé au designer Mark Stubbs, au présentateur Ant Anstead de Wheeler Dealer et Roger Behle dans la nouvelle société qui a racheté le nom Radford, marque iconique des années 50/60 qui produisait des variantes luxueuses de la Mini.
« Créer une voiture qui soit à la fois luxueuse, confortable et formidable à conduire est un défi compliqué, mais la première Radford de l’ère moderne est à la hauteur », promet Jenson Button, tête d’affiche de l’équipe de développement. « Le châssis montre toutes les qualités d’une voiture de course pour la route, parfaitement équilibrée, donnant toute confiance à son conducteur pour prendre un maximum de plaisir à chaque sortie. ». On veut bien le croire.
Ce qu'il faut de modernité
Si le design et les livrées rendent un hommage appuyé à la glorieuse histoire de Lotus, la modernité est bien présente avec des optiques LED, des rétroviseurs qui ont été remplacés par des caméras et un écran d’instrumentation TFT de 6,0. Il y a également une connectivité Bluetooth, de la place pour les bagages derrière le compartiment moteur et un système audio à cinq haut-parleurs. On pense aussi aux aspérités de la route avec un système de levage du train avant pour éviter d’exploser le spoiler sur un dos-d’âne et un système de télémétrie embarquée pour les sessions Track.
Seulement…62 de ces néo-Lotus seront construites en « Classic » et 12 en « Gold Leaf », avec évidemment de larges possibilités de personnalisation pour les futurs acquéreurs. De quoi garantir des prix à la mesure de la légende. Mais soyez rassurés, la moitié de la production a déjà trouvé preneur aux dernières nouvelles.