Il y a un peu plus de deux ans, Patrick Pelata était le fusible de Renault dans l’affaire d’espionnage qui avait secoué la marque. Le prédécesseur de Carlos Tavares a, depuis, rebondit. Mais il a surtout voulu quitter le monde des constructeurs automobiles.
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Comme Carlos Tavares, Patrick Pelata n’avait pas été viré. Simplement démis de ses fonctions de directeur général de Renault en avril 2011, il avait continué d’exercer au sein de l’Alliance.
Arrivé chez RNBV, la structure commune à Renault et Nissan, il occupait un poste plutôt virtuel, avouant de lui-même – dans des propos repris par l’AFP – qu’il pouvait « étudier, conseiller, stimuler », mais qu’il ne pouvait « ni faire, ni faire faire ».
Septembre 2012, seize mois plus tard, arrivait comme une délivrance. L’ancien numéro 2 de Renault annonçait à son entourage qu’il quittait l’Alliance Renault Nissan. Pas pour partir chez un autre constructeur. L’ancien membre du PCF avait affirmé avoir décliné plusieurs offres.
Pelata quittait l’Europe pour rejoindre salesforce.com en tant que vice-président exécutif, responsable du secteur automobile. Pour arriver dans une jeune entreprise de moins de 15 ans d’âge mais qui pèse davantage que Renault en bourse.
Depuis, il roule en Infiniti et tente de convaincre les plus grands constructeurs mondiaux d’adopter les systèmes de could computing mis au point par Salesforce… Un poste qui lui a permis de recroiser Carlos Ghosn au printemps avec l’objectif de lui vendre de nouveaux outils de gestion.
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Pour résumer
Il y a un peu plus de deux ans, Patrick Pelata était le fusible de Renault dans l’affaire d’espionnage qui avait secoué la marque. Le prédécesseur de Carlos Tavares a, depuis, rebondit. Mais il a surtout voulu quitter le monde des constructeurs automobiles.