PSA : la famille Peugeot intéressée en cas de cession de parts par l'Etat
par Elisabeth Studer

PSA : la famille Peugeot intéressée en cas de cession de parts par l'Etat

Du nouveau au sujet de la participation de l'Etat dans PSA. Selon l'agence de presse Reuters, une rencontre informelle a eu lieu à Bercy en début de semaine entre le gouvernement et trois représentants des holdings familiaux Peugeot – à la demande de ces derniers - en vue de discuter d'une éventuelle recomposition du capital. La direction du constructeur pourrait également être reçue prochainement.

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Du nouveau au sujet de la participation de l'Etat dans PSA. Selon l'agence de presse Reuters, une rencontre informelle a eu lieu à Bercy en début de semaine entre le gouvernement et trois représentants des holdings familiaux Peugeot – à la demande de ces derniers - en vue de discuter d'une éventuelle recomposition du capital. La direction du constructeur pourrait également être reçue prochainement.

Cette entrevue intervient alors que ces dernières semaines, des rumeurs d'une éventuelle réduction de la participation de l'État dans le tour de table ont revu le jour. Ces rumeurs ont été amplifiées par les propos du ministre de l'économie Emmanuel Macron qui a déclaré que l'Agence des participations de l'État n'avait pas vocation à rester indéfiniment au capital du constructeur. Il faut dire que l'opération permettrait de renflouer les deniers publics grâce à copieuse plus-value que pourrait engendrer la cession.

Selon le Figaro, l'Etat français pourrait céder près de la moitié de ses parts dans le capital de Groupe PSA pour environ 750 millions d'euros, ramenant ainsi sa participation à un peu plus de 7%, ce qui permettrait par ailleurs au gouvernement de garder deux membres au conseil de surveillance, tandis qu'un passage en deçà de ce seuil réduirait ses droits à un seul siège. En deçà d'une participation inférieure à 3 %, aucun siège ne lui serait attribué.

Désormais, alors qu'elle s'était montrée ces dernières année quelque peu hésitante à s'engager davantage financièrement, la famille Peugeot ne serait pas opposée à un renforcement. « Si l'Etat descend, la famille serait intéressée », a ainsi confié à Reuters une source proche du dossier.

Reste à savoir quel sera l'avis de Dongfeng, lequel - comme  l'Etat et la famille Peugeot - détient 14 % du capital. Si, selon un autre informateur, le constructeur chinois ne souhaiterait pas accroître ses positions, il n'en demeure pas moins que conformément aux accords passés entre les trois actionnaires, toute sortie doit être négociée. Or, si cette rencontre informelle a certes permis d'ouvrir le débat, Dongfeng ne serait pas, à ce stade, convié.

La semaine dernière, Carlos Tavares a quant à lui déclaré qu'il était satisfait de l'équilibre entre ses trois actionnaires de référence, appréciant la stabilité ainsi générée, alors que « la base actionnariale de PSA est encore marquée par la présence de beaucoup d'investisseurs court terme ».

Sources : Reuters, le Figaro

Crédit Photo : PSA

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