Rumeur ou préambule ? Alors que ces derniers jours PSA et Fiat Chrysler Automobiles examinent un possible partenariat en vue de partager les investissements pour assembler en commun des véhicules en Europe.
Rumeur ou préambule ? Alors que ces derniers jours les rumeurs concernant un éventuel rapprochement entre FCA et un autre constructeur allaient bon train, des sources proches du dossier indiquent désormais que PSA et Fiat Chrysler Automobiles examinent un possible partenariat en vue de partager les investissements pour assembler en commun des véhicules en Europe.
Se voulant encore plus précis, l'une des sources a indiqué que le constructeur français et son homologue italo-américain ont entamé des discussions préliminaires pour collaborer sur une "super plate-forme" afin de réduire leurs coûts d'investissement face à une concurrence accrue. Les débuts de pourparlers pourraient être annoncés d’ici la fin du premier semestre.
Ces rumeurs voient le jour alors que le patron de PSA, Carlos Tavares, a déclaré au début du mois de mars que son entreprise était prête à saisir des opportunités de croissance. Et ce, moins d'un an après l'intégration des marques Opel et Vauxhall que le groupe a achetées à General Motors.
Dans le même temps, Mike Manley, PDG de Fiat Chrysler, a déclaré qu'il "examinerait clairement" un accord qui renforcerait le constructeur automobile italo-américain, notamment une alliance ou une fusion.
S'unir pour faire face aux investissements nécessaires pour les véhicules électriques ?
Les véhicules électriques : le réel enjeu du dossier. Selon les sources, tout partenariat éventuel devrait probablement inclure le partage d’investissements pour de nouveaux véhicules électriques.
Le partenariat pourrait éventuellement prendre une envergure plus large à l'avenir, bien que l'accent soit mis sur une coopération limitée, ont par ailleurs déclaré les personnes proches du dossier.
Selon les estimations de Bloomberg , les ventes annuelles de véhicules électriques devraient atteindre 60 millions en 2040 au niveau mondial, contre environ 2,2 millions en 2019. Un formidable marché …. mais également un défi – financier et technologique - de taille.
Un porte-parole de PSA a refusé de s'exprimer sur le sujet. Il a toutefois fait référence aux commentaires de Tavares dans l'édition de samedi du Wall Street Journal. Lequel a déclaré que la société ne ciblait pas un partenaire "spécifique" et n'était pas engagée dans des négociations "en profondeur" pour trouver un allié.
"Nous avons des discussions continues avec nos partenaires", a néanmoins indiqué déclaré le patron de PSA au WSJ en réponse à une question sur des discussions potentielles avec FCA. Précisant néanmoins que ces discussions n'avaient pas d'objectifs précis et qu'aucune « négociation spécifique, approfondie » n'était en cours.
Alors que les constructeurs se voient de plus en plus contraints par les nouvelles normes environnementales, les investissements nécessités par le développement de telles motorisations s'avèrent très coûteux. De quoi inciter les grands groupes à unir leurs forces sous peine de devoir faire face à de graves difficultés financières.
Sources : Bloomberg
Rumeur ou préambule ? Alors que ces derniers jours PSA et Fiat Chrysler Automobiles examinent un possible partenariat en vue de partager les investissements pour assembler en commun des véhicules en Europe.
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