En affichant officiellement le bilan financier du groupe à la perte de près de 25 % au terme de ce premier trimestre 2009, avance ainsi une probable perte minimale d'un milliard d'euros. Oui au minimum puisqu'en réalité la fourchette oscille entre un et deux milliards d'euros.
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En affichant officiellement le bilan financier du groupe à la clôture de l'année 2008, les dirigeants de PSA Peugeot Citroën laissaient entendre que le résultat 2009 pourrait s'avérer encore pire. Le groupe français, dont le chiffre d'affaires affichait déjà une perte de près de 25 % au terme de ce premier trimestre 2009, avance ainsi une probable perte minimale d'un milliard d'euros. Oui au minimum puisqu'en réalité la fourchette oscille entre un et deux milliards d'euros.
Quant 2008 se ponctuait, PSA Peugeot Citroën communiquait une perte de 367 millions d'euros. Anticipant une dégradation plus profonde, le constructeur français ne faisait pas mystère de ses craintes pour 2009 sans pour autant les chiffrer.
Les prévisions annoncées ce matin par PSA affichent un très net repli encore supérieur à leurs perspectives avec entre un et deux milliards d'euros à la fin de cet exercice.
Le groupe annonce également ce matin une émission d'obligations à hauteur de 500 millions d'euros dans l'optique de "poursuivre ses dépenses et investissements en vue du développement de produits hautement stratégiques" (5008 and co). PSA Peugeot Citroën table en revanche sur un recul contenu de ses ventes à l'échelon européen anticipant sur une chute de 12 % contre les 20 % enregistrés l'an dernier. Ceci dit, la production "sera revue à la baisse lors du quatrième trimestre". Pas de renseignements complémentaires sur ce point sauf, ce qui va en complément, la crainte affichée par PSA lors de l'arrêt de la prime à la casse ou des diverse mesures de soutien à l'achat.
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En affichant officiellement le bilan financier du groupe à la perte de près de 25 % au terme de ce premier trimestre 2009, avance ainsi une probable perte minimale d'un milliard d'euros. Oui au minimum puisqu'en réalité la fourchette oscille entre un et deux milliards d'euros.