Considérée comme un modèle clé de l'ère Ghosn, les designers ont suivi à la lettre les déclarations de Patrick Pelata pour qui une voiture doit avoir de la personnalité sans détourner une partie des consommateurs. Exercice assez difficile où les heureux élus sont rares et où la banalité est souvent la victorieuse. Dans le cas de la Laguna les designers du Technocentre semblent avoir trouver leur muse à Wolfsburg tant la nouvelle calandre qui apparait sans déguisements nous rappelle celle de la marque allemande. Néanmoins, la nouvelle face avant est moderne et devrait supporter le poids des ans. Que vous l'aimiez ou pas, elle deviendra votre pain visuel quotidien car elle sera déclinée sur l'ensemble de la gamme.

La ligne prend du volume tandis que les vitres mêlent habilement visibilité et meurtières grâce à une ligne de caisse qui prend sa base au niveau des roues avant pour finir haut perchée à l'arrière. Les rétrovisueurs quant à eux intègrent des répétiteurs latéraux. La future Laguna pourra recevoir un toit panoramique qui a donné du fil à tordre aux ingénieurs. Reposant sur la plateforme D, partagée avec Nissan et sa filiale luxueuse Infiniti, la Laguna devrait voir sa longueur augmenter de dix centimètres offrant plus d'espaces pour les passagers et les bagages. Avec cette Laguna, Carlos Ghosn veut en faire une référence en terme de qualité et les allemandes ont été prises comme base de départ. Ce n'est pas la première fois que l'exercice est revendiqué et les premiers clichés de l'intérieur sont attendus avec impatience afin de vérifier si Renault est vraiment entré dans une nouvelle ère.

Côté moteurs, la gamme qui équipe l'actuel Laguna sera reconduite tandis que la version haut de gamme accueillera le V6 d'origine Nissan de 250 ch. De même origine que celui de la Nissan Z, on se prend à rêver d'une super-berline qui reprendrait le V6 turbocompressé et les ingrédients qui font le succès de la Clio RS.

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