Lors de cette première présentation, Skoda n'a fournit aucune donnée concernant la grille tarifaire. La gamme devrait toutefois s'articuler autour des trois finitions déjà connues : Active, Ambition et Elegance. La RS ansi que la Laurin & Klement suivront. Sous le capot, seuls le 1.6 TDI 110 ch Greenline et le 1.8 TSI 180 ch ont été officialisés. Skoda annonçant une gamme comprenant 4 blocs essence et autant de diesel, on peut raisonnablement penser que le 1.2 TSI 105 ch, le 1.4 TSI 140 ch et le 2.0 TSI 220 ch seront de la partie d'un coté, tandis que le 1.6 TDI 105 ch, le 2.0 TDI 150 ch et le 2.0 TDI 184 ch le seront de l'autre. Ainsi, le premier prix devrait s'établir aux alentours de 19 000 €, Skoda désirant vendre cette troisième génération au même prix que la précédente, à dotation équivalente.
Nombre de caractéristiques de l'Octavia ont déjà été devoilées ici. Mais nous avons pu nous installer à son bord 3 mois avant qu'elle ne prenne place dans les showrooms. Première constatation, le nouvelle Octavia, à l'instar de la plupart des nouveautés, en impose davantage de visu qu'en photo. Il faut dire que Joseph Kaban, responsable de ses lignes, n'a pas lésiné sur les angles et les plis de carrosserie. L'Octavia parvient ainsi à masquer visuellement sa malle XXL (590 litres) mais le sentiment de se trouver face à une grosse Rapid demeure toutefois. On s'étonne également devant la découpe du vitrage des portes arrières, évoquant le Hofmeister Kink cher à BMW et qui risque d'être la cause de nombreux bleus chez les personnes s'extrayant de la banquette.
Une fois à l'arrière de la voiture, même les plus grands seront ravis par l'espace offert pour les jambes et en garde au toit. Un vrai progrès par rapport au précédent opus. Les bagages aussi sont choyés puisque le coffre demeure l'un des plus vastes de la catégorie et reçoit un tapis réversible, moquetté au recto et recouvert de caoutchouc au verso. La tablette peut également être rangée verticalement, contre la banquette. Un coffre dont la finition n'a rien à envier aux marques dites premium.
D'ailleurs, de manière générale, la finition de l'Octavia ne souffre guère la critique. Les assemblages sont précis, mais la matériaux qui composent l'habitacle sont parfois décevants.
Ainsi, hormis ceux qui composent la partie supérieure de la planche de bord, aucun plastique n'est moussé, y compris sur les contreportes. De même, au niveau des portes arrière, la carrosserie reste visible par endroit. Rien de rédhibitoire, certes, mais facheux dans cette catégorie.
Profitant des dernières technologies et innovations développées par le Groupe Volkswagen, cette troisième génération d'Octavia a, sur le papier, de nombreux atouts en poche pour séduire la clientèle des famililales généralistes. Ainsi, ses propriétaires se féliciteront sans doute de ne pas avoir dépensé davantage pour rouler en VW Passat. Mais, à contrario, les quelques faux pas volontaires devraient conforter les acheteurs de cette dernière. Un équilibre délicat qui devrait permettre au groupe de continuer à pouvoir satisfaire tous les conducteurs.
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Galerie Skoda Octavia :
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Crédit photos : Le Blog Auto