Pour la NHTSA, un système d'intelligence artificielle peut être un "conducteur"
Un simple courrier envoyé par la NHTSA à Google change beaucoup de chose sur le champ de la voiture autonome. Les autorités américaines reconnaissent en efffet que le terme de conducteur peut s'appliquer au système de conduite autonome de Google.
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Il y a moins d'un mois, Barack Obama s'emparait du sujet épineux de la voiture autonome, et donnait six mois à la NHTSA pour s'entretenir avec les différents acteurs de la technologie et accoucher de directives fédérales claires.
L'organisme fédéral veillant sur la sécurité des automobiles vient vraisemblablement de faire un premier pas, et de taille. Dans un courrier adressé à Google, elle a donné un nouveau sens au terme de "conducteur". Un conducteur n'est pas nécessairement une personne physique présente dans la voiture, mais peut aussi être un système d'intelligence artificielle.
La NHTSA ouvre la porte aux discussions futures sur le sujet : s'assurer que ce "conducteur artificiel" est conçu pour répondre à des standards de sécurité. L'un des points suivants à éclaircir, et qui tient à cœur à Google, sera la présence toujours exigée de commandes physiques. Des commandes qui pourraient permettre à des personnes physiques de prendre le dessus sur les décisions du "conducteur", et donc au final s'avérer dangereuses.
La reconnaissance d'un conducteur devrait aussi ouvrir le débat quant au volet, crucial aux Etats-Unis, de la responsabilité juridique...
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Un simple courrier envoyé par la NHTSA à Google change beaucoup de chose sur le champ de la voiture autonome. Les autorités américaines reconnaissent en efffet que le terme de conducteur peut s'appliquer au système de conduite autonome de Google.