Les piles à combustible sont désastreuses selon le directeur technique de JLR
Après Tesla, c’est au tour du directeur technique de JLR de s’en prendre à l’hydrogène pour qui c’est un « non-sens complet ».
Après Tesla, c’est au tour du directeur technique de JLR de s’en prendre à l’hydrogène pour qui c’est un « non-sens complet ».
Directeur technique de JLR depuis 2013, Wolfgang Ziebart mène le programme électrique du groupe britannique et exprimé lors de la présentation du I-Pace au salon de Los Angeles ses doutes quant à l’intérêt d’utiliser une pile à combustible dans un véhicule en expliquant que la production et le stockage de l’hydrogène utilisaient trop d’énergie. « Le bilan énergétique du puits à la roue d’un véhicule hydrogène équipé d’une pile à combustible est désastreux », a-t-il déclaré.
« Vous vous retrouvez avec un bilan énergétique à 30 % contre environ 70 % pour les véhicules équipés d’une batterie. Vous devez aussi prendre en compte que les batteries ont un bilan énergétique de 90 % », a-t-il ajouté.
Wolfgang Ziebart évoque également le problème des infrastructures de distribution d’hydrogène qui sont plus difficiles à mettre en place qu’un réseau de recharge de voitures électriques.
Le destin de l’hydrogène semble donc être scellé pour les constructeurs automobiles. Même Toyota s’est résigné à opérer un changement de stratégie en faveur des véhicules électriques alors que le géant japonais avait jusqu’à présent favorisé la pile à combustible. Cette dernière pourrait toutefois rebondir dans les camions.
Source : Autocar
Source photo : Jaguar Land Rover
Après Tesla, c’est au tour du directeur technique de JLR de s’en prendre à l’hydrogène pour qui c’est un « non-sens complet ».
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