Peugeot RCZ : pas assez d'impact positif sur l'image de la marque
Un coupé sport chez un constructeur généraliste ? Rare. Renault via Alpine s'annonce. Maxime Picat revient en quelques mots sur le RCZ. Un coupé sport non remplacé car non rentable, sans surprise, mais aussi à l'aura trop limitée et à l'impact trop timide pour la marque en général.
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Un coupé sport chez un constructeur généraliste ? Rare. Opel y songe. Renault via Alpine s'annonce. Maxime Picat revient en quelques mots sur le RCZ. Un coupé sport non remplacé car non rentable, sans surprise, mais aussi à l'aura trop limitée et à l'impact trop timide pour la marque en général.
Salon de Francfort millésime 2007. On se presse devant le stand Peugeot. Le constructeur au lion donne un coup de griffe en dévoilant une étude. Un concept plutôt. Le concept RCZ.
Les réactions se révèlent alors plus que positives pour ne pas dire totalement unanimes. Le groupe PSA doit franchir le pas et ne pas laisser le concept au seul statut de vitrine exposée sur les moquettes feutrées d'un salon.
Les mois passent. Les rumeurs se télescopent entre projet annulé, feu vert donné, etc. Puis au milieu 2010 Peugeot lâche son coupé sport de série. Le constructeur généraliste aura donc répondu aux attentes avec un coupé sport au tarif assez abordable mais dont l'offre mécanique aura alors été jugée un poil trop timide avec le 1.6 THP de 200 ch tout en haut de la pyramide.
Restylage au programme en 2012. Et l'année suivante coup de griffe plus puissant quand la marque sochalienne lance le RCZ R alors fort de 270 ch. Plumage et ramage n'ont jamais fait aussi bon ménage.
2014, le couperet tombe. Maxime Picat confirme ce qui se murmurait alors que dans le cadre du programme Back in Race une douzaine de modèles (ou versions) n'allait pas être renouvelée : le coupé franc-comtois n'aura pas de remplaçant.
Peugeot se recentre sur les modèles vecteurs de plus importantes marges et de volumes bien plus conséquents. Pragmatisme et rationalité pour certains. Clap de fin pour le coupé RCZ et quelques 50 000 exemplaires au compteur.
Ce même Maxime Picat vient d'évoquer le RCZ à travers quelques mots. Si sans surprise le coupé n'aura pas été rentable, il précise surtout que l'impact sur l'image de la marque n'aura pas été assez positif pour justifier une suite.
Modèle de niche au volume logiquement limité mais modèle d'image, le RCZ n'aura donc pas pleinement répondu aux attentes sur ce dernier point et un rayonnement insuffisant.
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Un coupé sport chez un constructeur généraliste ? Rare. Renault via Alpine s'annonce. Maxime Picat revient en quelques mots sur le RCZ. Un coupé sport non remplacé car non rentable, sans surprise, mais aussi à l'aura trop limitée et à l'impact trop timide pour la marque en général.