La première pierre de cette offensive fut posée au salon de Francfort, avec la présentation de l’Eado. Une nouvelle berline de segment C, destinée à remplacer la Z-Shine / CX30 qui n’a pas rencontré le succès escompté. Le style de la nouvelle venue, désormais disponible dans les concessions, est plus flatteur, ainsi que la finition. Sans toutefois atteindre des sommets.

A Pékin, Changan continue son offensive. D’abord dans les petites voitures qu’il arrive à vendre, avec le facelift de la Yuexiang / Alsvin. Elle adopte un style totalement copié sur la Mazda 3 en devenant Yuexiang V5. L’intérieur suit la même inspiration. Etrange alors que l’Eado et d’autres modèles montrés à Pékin tentent d’établir un style Changan.

La Yuexiang se décline aussi en V3. Une berline tricorps plus compacte (4m18 contre 4m36) qui vient donc compléter la gamme avec un moteur 1.3l de 94 ch et 110 Nm.

Changan développe aussi sa gamme, à commencer par le SUV CS35. Compact (4m20), il entre dans le marché des petits SUV avec un style plutôt réussi, sans toutefois être très original non plus. La finition est correcte pour cet engin qui sera l’une des armes de conquête de la marque à l’international et en Chine.

Avec la Raeton, Changan montre son désir de monter en gamme. A l’instar de tous les constructeurs locaux, Changan veut profiter des décisions du gouvernement pour favoriser l’achat de voitures chinoises par les administrations. Fortement inspirée par la Toyota Camry (!), elle propose une ligne très classique, et une finition honorable qui montre les progrès de Changan en la matière. Avec ses 4m92, elle ne dépare pas dans le paysage des grandes berlines sur le marché local.