Notre pilote fétiche national, le Français Sébastien Bourdais, ne se berce plus vraiment dillusions quant à son avenir en Formule 1. Malgré une très belle saison en Champ Car, les portes de la Formule 1 ne semblent toujours pas vouloir s'ouvrir devant lui. Pourtant, son palmarès est éloquent. Notre ex-champion européen de F3000 a continué sa carrrière en Champ Car où il a réalisé 40 % de pôle sur 40 départs. Il a décroché une victoire toutes les trois courses et il est monté sur le podium une fois sur deux. Il n'est guère étonnant qu'il ait remporté le titre l'an passé et qu'il domine actuellement le Championnat après huit des 14 épreuves de la saison.
Malgré daussi bons résultats, le français reste contrarié par cette impossibilité de poursuivre sa carrière en Formule 1. Il se console donc à lidée quil mène une belle carrière en Amérique du Nord.
"Même si je me concentre sur ma carrière en Champ Car, la question de mon avenir en F1 revient régulièrement sur le tapis, a constaté Bourdais, lors d'une téléconférence depuis son appartement de Tampa en prévision du Molson Indy qui sera présenté sur le circuit Gilles-Villeneuve le 28 août.
"J'ai eu plusieurs pourparlers avec des équipes de F-1 mais rien ne s'est jamais concrétisé. Parfois, c'est au moment où on s'y attend le moins que les choses débloquent. Au moins en Champ Car, je gagne bien ma vie et je remporte des courses."
"Je savais en me joignant à l'équipe Newman/Haas, l'une des meilleures de la série sinon la meilleure, que j'aurais la possibilité de m'imposer rapidement."
Sébastien Bourdais devance actuellement le Torontois Paul Tracy par 28 points au classement mais, de son propre aveu, il aura fort à faire pour conserver son titre.
"Avec la façon de comptabiliser les points, ce n'est même pas une victoire d'avance, a-t-il dit. Mais ça se passe plutôt bien pour moi jusqu'ici."
Le Français a d'ailleurs remporté les deux dernières courses (San Jose et Edmonton) et il espère continuer sur sa lancée, dimanche, lors de l'épreuve disputée à Denver.
Et au sujet de son manque de réussite en deux présences à Montréal, il souligne que la chance ne lui a pas souri.
"L'an dernier, j'avais réussi la pole et je roulais en tête quand A.J. (Allemendinger) m'est rentré dedans en tentant un dépassement dans l'épingle, mais ce n'est jamais facile comme course à Montréal car le circuit nous oblige à de gros freinages et il faut sauter sur les vibreurs, ce que nous ne sommes pas habitués de faire."
Malgré tout, il anticipe son passage à Montréal à la fin du mois.
"C'est une course qui a une saveur particulière pour moi parce qu'on y parle français. C'est comme une course à la maison."
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